L’Union Européenne a annoncé cette nuit avoir élaboré un plan de stabilisation en deux parties pour éviter que l’effondrement de l’économie grecque s’étende à toute la zone euro, en commençant par l’Espagne et le Portugal,
Deux fonds monétaires pour des prêts à court terme et assurer des garanties
D’un coté, 60 milliards d’euro sont attribués au FMI européen, et viennent s’ajouter aux 50 milliards existants, pour offrir la possibilité aux pays de la zone euro se trouvant en difficulté de solliciter de nouveaux prêts, mobilisables à court terme.
De l’autre 440 milliards d’euros sont injectés à un fond de garantie – auquel le FMI participe à hauteur de 250 milliards d’euro – avec lequel les pays membres, solides économiquement, peuvent se porter garant des prêts des pays plus fragiles.
« La détermination collective de faire face à des mesures de déstabilisation »
Se reposant sur l’article 122-2 du traité qui permet de « venir en aide aux États membres confrontés à de graves difficultés », ce plan de stabilisation permettra aux pays de la zone euro de rester attractifs et ainsi de ne pas risquer de se faire attaquer par les marchés.
Pour Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, ce montant de 750 milliards d’euros représente « un gros paquet, et donc indique la détermination collective de faire face à ces mesures de déstabilisation au sein de la zone euro » tandis que Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, juge que « ce sont des mesures fortes qui contribueront à la stabilité économique et financière globale. »
En réaction à ce plan ambitieux, La Banque Centrale Européenne (BCE), s’est engagée à racheter de la dette publique et privée des pays en difficultés. Ce matin l’euro est repassé au dessus du seuil de 1,29 dollar à l’ouverture des marchés asiatiques.
Source: Marine Selles | StreetPress
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