Tabarnak ! Des Québécois à Paris

A l’occasion de la sortie du numéro spécial « Parisiens » de nos partenaires Montréalais d’Urbania, on vous en fait partager quelques extraits sur StreetPress. Et pour commencer, on n’a pas pu s’empêcher de leur demander de traduire notre édito en québécois. Croustillant, tsé.

Quand on entend « Québec », à quoi on pense ? À la sloche pis aux bancs de neige ? Au temps où les clubs étaient ben à la mode sur la Main? Pantoute. La vérité, c’est que 99% du monde penseront tout de suite à « Tabarnak », à « accent de marde », « Roch Voisine » ou « Anthony Kavanagh », pis lâcheront quelques calls sur le fait qui fait frette en crisse au mois d’août à Montréal.

Asteure, imaginez qu’on pose la même question à des « Quebs » : « Si on vous dit Paris, vous pensez quoi ?» C’est clair qu’ils vont vous parler de croissants, de sacoches Louis Vuitton qui coûtent la peau du cul, de Parisiens qui pètent de la broue et surtout, d’Amélie Poulain. Mettons que ça donne pas le goût de se taper su’ les cuisses.

Depanneurs arabes et souper Sauf qu’en fait, quand Urbania est venue fouiner icitte pour son numéro spécial, ils ont laissé de côté les quétaineries. Ils ont catché ce qui fait vraiment Paris: pas ses monuments ou ses restos attrape-touristes, mais bien ses Parisiens. D’où le titre de ce numéro : « Spécial Parisiens ». C’était wise.

Urbania parle de l’actualité et de notre super époque à travers les rues et le vrai monde, avec quelques craques bien placées ici et là, comme on essaie de le faire de notre côté de l’Atlantique. C’est pour ça qu’on trouvait ça su’a coche de vous partager leur vision de Paris à travers leurs reportages sur les bons vieux depanneurs arabes et leur souper passé avec trois parisiennes de souche , à parler de la job, de gars, pis de guenilles. La vie, tsé.

Cadeaux Et si ces articles vous ont fait tripper, passez donc chercher votre exemplaire chez StreetPress, ils nous en ont laissé quelques-uns. Un petit mail à vousetestropsympas@streetpress.com, et c’est tiguidou !

Et puis un jour, on ira peut-être nous aussi squatter à Montréal à la rencontre des Habs. Pas pour rencontrer Natasha St-Pier, mais bien pour vivre quelques jours façon Québec pour vedger au bord du Saint-Laurent. C’est peut-être pas la Seine, mais ça l’air d’être pas pire pantoute !

Merci Urbania, et bonne lecture.

Des exemplaires d’Urbania vous attendent chez StreetPress. Sinon vous pouvez aller dans ces kiosques