Stade Michel d’Ornano, 92e minute. Sur l’une des ultimes balles envoyées dans la surface de réparation parisienne, une main dévie le cuir. Monsieur Fautrel accourt, le bras tendu vers le point de penalty, les tribunes s’excitent. Pas de chance, la mimine est signée Passape, l’attaquant quevillais qui vient d’entrer en jeu.
Les discours de Régis Brouard, présenté par les caméras de France 2 comme un nouvel Aimé Jacquet 98, n’ont donc pas suffi et le but d’Erding inscrit à la 50e envoie le PSG en finale de Coupe de France. Les amateurs n’ont pourtant pas grand chose à se reprocher.
Une tempête de 90 minutes
Dès l’entame du match, on comprend la stratégie parisienne : laisser l’adversaire attaquer comme un foufou et jouer en contre en attendant que la tempête se calme.
Ce que n’avait sans doute pas prévu Kombouaré, c’est que les bourrasques dureraient 90 minutes. Les Quevillais débordent beaucoup sur les ailes, notamment grâce à Ouahbi, mais s’illustrent surtout par des frappes de loin, par Vaugeois (4e) ou Colinet (12e). Côté parisien, on constate que les dribbles de Sessegnon sont aussi connus en CFA qu’en Ligue 1 et que Giuly, seul joueur en verve lors du quart de finale face à Auxerre, n’a pas une grosse influence sur le jeu.
Pour les occasions, il faut voir du côté de Clément et de ses trois frappes non cadrées de l’extérieur de la surface (7e, 22e, 30e). En voilà un qui repense sans cesse à son but inscrit contre Lille en tout début de saison…
Toujours est-il que la difficulté à cadrer les frappes constitue d’ailleurs un point commun entre les deux équipes. Si la balle va d’un but à l’autre sans arrêt, on doit attendre la 42e minute pour la voir menacer sérieusement un gardien. La frappe est signée Vaugeois, mais Edel – pas très rassurant ce soir – parvient à la dévier in extremis.
“Lire l’article complet sur SoFoot”:http://www.sofoot.com/paris-eteint-quevilly-125011-article.html
*Voir aussi: L’interview du maire de Quevilly sur StreetPress
En partenariat avec So Foot |
Source: Thomas Pitrel | SoFoot en partenariat avec StreetPress
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER