L’arrivée d’œils bioniques
Des scientifiques israéliens travaillent au développement d’une technologie révolutionnaire qui pourrait rendre la vue à des millions de personnes. D’ici quelques années, plusieurs versions d’une œil bionique à destination de personnes atteintes d’une dégénérescence de la rétine devraient arriver sur le marché.
Utiliser des souvenirs visuels
Les problèmes de rétine (une fine membrane de l’intérieur de l’œil, reliée au cerveau via le nerf optique) sont en effet parmi les principales causes de cécité dans les pays développés.
La technologie, très innovante, est fondée sur le fait que le cerveau, quand il y a été habitué, demeure capable de traiter les données visuelles qui lui sont transmises. Gilbert Montagné, comme tous les aveugles de naissance, n’est pas concerné par cette technologie..
Les implants de technologie israélienne prêt d’ici 5 ans
Nano Retina, entreprise basée à Herzliya Pituah (Israël), développe l’implant qui remplacera les photo-récepteurs endommagés de l’oeil. La première génération pourrait fournir une vision de 1300 pixels, et de 5000 pixels pour la seconde génération. Selon ses ingénieurs, la puce de Nano Retina permet à ses utilisateurs de percevoir toute chose se situant en face de l’utilisateur, et de regarder la télévision. La société espère commencer à vendre ses implants d’ici 5 ans.
La concurrence d’un laboratoire allemand
La firme allemande Retina Implant AG a, elle, publié les résultats d’une étude clinique très encourageante. Une petite puce a été implantée sous la rétine de 11 personnes qui avaient perdu la vue à cause d’une rétinite pigmentaire, maladie génétique dégénérative.
Cette petite puce permet à la lumière d’entrer dans la pupille, et d’être convertie en signaux nerveux, perçus par le cerveau. La puce est alimentée par une pile externe, fixée derrière l’oreille.
Alors que les deux puces utilisent un système biologique similaire, la pile de Nano Retina sera alimentée par un mini-laser positionné sur une paire de lunettes.
Source: Maxime Jacquet | StreetPress et Haaretz
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