1 La séance d’entrainement de Rocky – Rocky – 1976
Le topo : Rocky Balboa, boxeur en perdition, se voit proposer d’affronter le champion Apollo Creed qui cherche à acquérir une image plus populaire. Du coup Rocky, la trentaine, s’entraîne en (s’)y croyant à mort.
La star : Au premier abord, Sylvester Stallone, sans hésitation. Mais force est de constater que ce premier opus sera le seul film de la saga récompensé (trois oscars en 1977, dont celui du meilleur film) – c’est donc bel et bien le réalisateur, John G. Avildsen, qui fait gagner ce Rocky par K.O.
Le truc jubilatoire : Enchaîner les pompes sur une main, frapper dans des gros morceaux de viandes, taper des sprints sur les quais et crier victoire. Le tout sur une musique seventies, bien sûr.
Ça te donne envie de : migrer à Philadelphie ou Détroit pour aller enchaîner ces fameuses pompes sur une main.
2 La course sur la plage – Les chariots de feu – 1981
Le topo : Deux athlètes de confessions et d’origines sociales différentes participent aux Jeux Olympiques de 1920, à Paris. Les cheveux au vent, les deux bonhommes commencent leur entraînement, tôt le matin, sur la plage.
La star : Vangelis, le compositeur grec, ex-membre du boys band Aphrodite’s Child (avec Demis Roussos), qui a composé le morceau « The Chariots of Fire ». Un morceau (quasi) indémodable, que l’on croit tous entendre quand on réalise quelque chose d’extraordinaire (ou pas).
Le truc jubilatoire : Cette formidable musique. Et aussi, tant qu’on y est, celle du film 1492 de Ridley Scott, « Conquest of Paradise », composée par ce même Vangelis.
Ça te donne envie de : faire comme Rowan Atkinson, alias Mr Bean, lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres.
3 La compétition inter-universitaire d’aviron – The Social Network – 2010
Le topo : Le jeune Mark Zuckerberg, alors étudiant à Harvard, est en passe de créer Facebook. Durant son cursus, il a assisté à cette célèbre course d’aviron entre Harvard et Yale, exceptionnellement mise en scène par David Fincher.
La star : Andrew Garfield, pas rameur pour un sou, mais qui est aujourd’hui le nouveau Spiderman.
Le truc jubilatoire : Ces mecs socialement favorisés qui rament et qui galèrent. Un petit moment de justice sociale.
Ça te donne envie de : tenter le concours d’entrée à Harvard.
4 L’entrainement de foot à la Olive et Tom – Shaolin Soccer – 2001
Le topo : Un entraîneur de foot totalement déclassé croise la route d’un ancien moine de Shaolin, plutôt doué avec ses pieds. Au vu de ces prouesses, le coach déchu décide de une équipe avec le moine et sa team. Sauf qu’ils ont un peu besoin de se familiariser avec le football.
La star : Stephen Chow, le Jim Carrey chinois (avec un peu plus de talent) qui nous la joue Mark Landers dans Olive et Tom.
Le truc jubilatoire : Les frappes de balles du héros – les mêmes que celles que vous rêviez de reproduire à la récré, vous anciens fans du Club Dorothée (on vous voit).
Ça te donne envie de : t’inscrire dans un club de kung-fu à la rentrée. Au cas où ta carrière footballistique se termine comme celle de Didier Drogba… en Chine.
5 La chute finale de l’équipe jamaïcaine – Rasta Rocket – 1994
Le topo : Un sprinter jamaïcain échoue lors des épreuves qualificatives pour les JO. Bien décidé à participer à des olympiades, il monte la première équipe de bobsleigh jamaïcaine et participe aux JO de Calgary. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu : lors de la dernière épreuve, le bob bascule. Dans un élan de courage, les Jamaïcains se relèvent et franchissent la ligne d’arrivée leur grosse luge sur les épaules.
La star : Les véritables athlètes qui ont participé aux JO de Calgary, en 1988, et qui ont inspiré ce film de Disney.
Le truc jubilatoire : Des types se relevant après la chute, allant jusqu’au bout coûte que coûte : ça fout la patate.
Ça te donne envie de : faire de la luge géante et d’aller en Jamaïque. Mais pas forcément pour y faire de la luge.
6 L’initiation au judo – La légende du grand judo – 1943
Le topo : À la fin du XIXème siècle, un jeune garçon désirant apprendre le Jiu-Jitsu découvre à la place une nouvelle discipline: le judo. Il devient vite accro, mais si les débuts sont difficiles.
La star : Pas de star, mais un Maître : Akira Kurosawa. Le réalisateur japonais, disparu en 1998, est l’un des plus grands cinéastes de tous les temps : sa technique et son sens de la narration ont eu un impact considérable sur le cinéma mondial.
Le truc jubilatoire : La détermination de l’ado, qui malgré le nombre de balayettes qu’il se prend, résiste, résiste, résiste (prouve que tu exiissstes).
Ça te donne envie de : commander japonais et (re)découvrir l’intégrale des œuvres d’Akira Kurosawa.
7 Le match underground de basket – He Got Game – 1998
Le topo : Un futur crack du basket dont le père a été condamné pour meurtre est l’objet de toutes les convoitises. Le gouverneur propose au père du « Jordan en herbe » de convaincre son fils de rejoindre l’équipe de l’université d’État. S’il y parvient, il sera relâché de prison. Tiraillé entre ses ambitions et ce père meurtrier, le fils prodige trouve quand même le temps d’humilier ses amis du quartier.
La star : le jeune crack pas si novice que ça, puisqu’il s’agit en réalité de Ray Allen, basketteur américain (Bucks, Supersonics, Celtics, Heat), meilleur marqueur à 3 points de l’histoire de la NBA.
Le truc jubilatoire : À 2’05, la petite combinaison à deux se terminant par un dunk de toute beauté.
Ça te donne envie de : filer le dimanche aprèm sur le terrain outdoor, Quai de Valmy.
8 L’ascension de Tom Cruise – Mission Impossible II – 2000
Le topo : L’agent Ethan Hunt, membre d’une équipe de supers espions, déjoue les plans des méchants qui veulent contrôler le monde. Durant son temps libre, il fait de l’escalade libre – autant dire que y’a pas grand-chose pour l’assurer et l’empêcher de tomber dans le vide.
La star : Tom Cruise, le beau gosse. De Kubrick à Spielberg, en passant par Coppola ou encore Scorsese, Tom n’a peur de rien, même de grimper sans baudrier.
Le truc jubilatoire : Le type dérape, réussit à se raccrocher, contemple le paysage, jubile, et remonte comme si de rien n’était.
Ça te donne envie de : te rendre au Vieux Campeur, histoire de s’acheter des chaussons Red Chili et filer à Fontainebleau, le lendemain, pour se faire quelques blocs…
9 La course du Colorado de Kévin Costner – Le prix de l’exploit – 1985
Le topo : Apprenant que son frère est atteint d’une tumeur au cerveau, un coureur cycliste décide de le coacher pour qu’il participe à une course dans le Colorado. Tous les ingrédients sont réunis pour que l’entraînement soit efficace : des pin-up qui hurlent, des enchaînements sur la roue arrière du vélo, et surtout des cowboys qui vous narguent avec leurs chevaux.
La star : Kevin Costner jouant les Lance Armstrong avec une moustache à la Tom Selleck, le héros de la série Magnum.
Le truc jubilatoire : la petite course improvisée avec les cowboys, sur fond de rock texan des années 80. Un chef d’œuvre.
Ça te donne envie de : prendre un billet pour les US et de parcourir l’Ouest américain. Mais pas forcément en vélo.
10 Le match de la gagne – Vision Quest – 1979
Le topo : Un jeune lycéen adepte de la lutte s’éprend d’une nouvelle venue au bahut. Ses entraînements en prennent un coup et là, suspense, va-t-il se faire massacrer lors du tournoi de fin d’année devant un public survolté ? À l’issue d’une finale épique [attention spoiler], notre jeune héros devient la star du lycée. Ouf, il va pouvoir fréquenter sans remords sa promise. Happy end.
La star : Matthew Modine, sans doute pas pour ce rôle-ci, mais pour celui du sergent Davis, dans le cultissime Full Metal Jacket de Stanley Kubrick.
Le truc jubilatoire : Le type est en train de perdre. Dès lors, il pense à sa copine, sa famille, ses potes, sa belle (et pas du tout imaginaire) vie d’Américain issu de la middle-class blanche… Il se ressaisit, retourne son adversaire et est heureux. Le tout avec une petite musique pop/électro des eighties.
Ça te donne envie de : rester chez toi du 8 au 12 août et de mater les épreuves de lutte aux JO. Le tout saupoudré des commentaires des journalistes sportifs de France 2. Eh oui, la vie n’est pas toujours facile.
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