Le dossier halal pour de vrai

Attention, un cochon casher (ou halal) se cache dans cet édito… Saurez-vous le retrouver ? Ah je vous vois déjà venir : une petite vanne en début d’article pour éviter la question qui fâche : Mais que vient faire StreetPress dans cette galère ? Pourquoi, comme un mouton, votre rédac préférée suit-elle le troupeau médiatique sur ce sujet ?

Alors on va commencer par une confidence, ça faisait longtemps qu’on voulait consacrer un dossier au halal : A la bouffe halal, au développement des kebabs, à l’identité qui se construit aussi autour de cette pratique. On a donc sauté sur l’occasion. Tout simplement parce que c’est une réalité et qu’il faut la raconter.

Sauce samouraï Dans ce dossier, vous trouverez donc notre top 10 des kebabs de Paris – un sujet délaissé par le guide Michelin. Grâce à StreetPress, vous saurez dans quel kebab prévoir un diner romantique et à quelle adresse déguster un kebab fait maison avec un bon verre de rouge.

Halal 2.0 Vous ferez aussi la connaissance dans ce dossier de Fateh Kimouche, un e-activiste du halal. Le blogueur qui en a mis plein la figura à Nestlé et sa gamme de produits halal – dans lesquels on avait découvert du porc, vient récemment de se payer la tête de Mac Do. Les organisations de défense des consommateurs expliquent à StreetPress qu’elles n’interviennent pas sur les questions communautaires. Fateh a donc un boulevard devant lui.

Débat Direction également Montfermeil, dans le 93. Là-bas, le maire c’est Xavier Lemoine, un tenant de la droite dure de l’UMP. Lemoine flippe d’une « présence de plus en plus conquérante des musulmans » dans sa ville. StreetPress a passé du temps avec l’élu, qui défend un point de vue partagé par pas mal de nos concitoyens. Mais aussi avec Mouloud, un boucher halal écolo. On a également causé avec nos députés, dans les couloirs de l’Assemblée.

Miam On espère qu’à la lecture de notre dossier, vous conviendrez avec nous que le halal n’est pas un sujet pipô. Certes, la médiasphère a dit et écrit beaucoup de cochonneries sur le sujet au point d’en devenir ridicule. Illustration sur le plateau d’I-Télé où l’obstination du journaliste en interview face à un boucher nous a bien fait marrer :

Bref, après la présidentielle, vous pourrez toujours vous payer un kebab, aucun candidat ne pourra empêcher ça. Allez un maxi avec frites et boisson. Quelle sauce on vous met ?

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