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    01/02/2010

    (Sans jamais avoir osé passer pour un Bidochon)

    5 questions que vous avez toujours voulu poser aux abolitionnistes de la viande

    Par Marie Molinario

    Petits chiens attendrissants, images d'animaux morts et dégustation végétarienne : le collectif de lutte contre l'exploitation des animaux s'est rassemblé samedi à Bastille (Paris), lors de la journée mondiale pour l'abolition de l

    Une dizaine de membres accompagnés des propriétaires d’une chaîne de restaurants végétariens ont tenté de sensibiliser l’opinion des passants. Le collectif milite contre le spécisme : la discrimination par rapport à l’espèce. Marie et François, grands amateurs de steaks, sont allés soumettre les 5 questions qui tuent aux défenseurs des animaux.

    1 – Pourquoi devrais-je arrêter de manger du saucisson à l’apéritif ?

    Parce que ça implique de tuer un être vivant. Un animal, c’est un individu qui ressent du plaisir, de la souffrance. Quand on sait dans quelles conditions ils vivent et sont tués…
    Quand je vois ce saucisson, c’est une partie de cochon qui était vivant et qui a été tué violemment pour quelques secondes de « plaisir », pour ceux qui aiment. Les cochons sont mignons, on ne veut pas les manger.

    2 – Pourtant l’homme a toujours chassé et mangé de la viande. C’est la loi de la nature.

    Ce n’est pas une justification. La guerre a toujours existé, ce n’est pas pour ça que c’est quelque chose de positif. Et à Paris, on n’a pas besoin de tuer un animal pour se nourrir. Aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards d’animaux sont tués par an dans le monde. C’est un carnage injustifiable. Il y a plein d’autres choses à manger.

    3 – Mais la nourriture végétalienne, c’est pas terrible…

    Pas du tout. Quand on est végétalien, on mange très bien. C’est même meilleur pour la santé. On découvre d’autres façon de manger, d’autres recettes…

    4 – Abolir la viande, la pêche, la chasse… Vous êtes conscients que vous n’y arrivez jamais ?

    On sait que ce sera très long. De la même façon qu’il y a eu l’abolition de l’esclavage, qui a pris beaucoup de temps alors que cela concernait les êtres humains. Donc on peut imaginer pour d’autres espèces… Aujourd’hui, on se rend compte que les animaux ressentent des émotions. Avec le temps, les gens comprendront.

    5 – Comment comptez-vous faire ?

    On veut soumettre aux citoyens ce problème de la justification éthique de tuer les animaux. Ce débat n’a jamais été posé. On considère ce fait comme acquis, mais pour nous ce n’est pas normal. Regardez des vidéos qui montrent comment les animaux sont traités dans les abattoirs et les élevages. Ça vous fera peut-être changer d’avis.

    “Les cochons sont mignons, je les adore. Je ne veux pas les manger!”

    “L’abolition de l’esclavage a prit beaucoup de temps, celle de la viande sera encore plus longue”

    Source: Marie Molinario et François Bonnard / StreetPress

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