« Aux armes, aux armes ! Nous sommes FC Mantois, et nous allons gagner. » Ce dimanche 25 février, les centaines de supporters du FC Mantois massés dans l’unique tribune du stade Jean-Paul David sont prêts à donner de la voix. Le match du jour est historique pour le club du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie. L’équipe des moins de 19 ans affronte Troyes et l’ESTAC, un centre de formation, pour les huitièmes de finale de la coupe Gambardella, la coupe de France des jeunes. « On est le petit poucet sur le papier. Après, sur le terrain, tout le monde peut battre tout le monde », assure Chris, le coach adjoint de l’équipe.
En tribune, des centaines de jeunes en noir s’époumonent sous la pluie pour leur club de cœur. Les égos sont gonflés à bloc. Car au tour précédent, en 16e de finale, le club de quartier a réussi à sortir un autre centre de formation : celui du Havre. Pour l’occasion, le terrain est devenu une vraie arène. Derrière la main courante, des supporters agglutinés chantent, chambrent et mettent une pression constante aux jeunes joueurs de Troyes. Jusqu’à faire le tour d’internet avec les vidéos de la rencontre. Oded, capo improvisé de cette journée restée dans les mémoires, remet :
« On est tous venus soutenir les petits frères. On était le 12e homme sur le terrain. Les joueurs du Havre ont eu la pression. »
Pour ce nouveau défi contre Troyes, l’équipe a pris du galon. Place au grand terrain en herbe, sa piste d’athlétisme et sa tribune à moitié couverte. Mais pour les supporters, c’est une difficulté en plus. Oded s’explique :
« On sera plus loin des joueurs cette fois. Mais on va faire en sorte qu’ils nous entendent. J’espère que tout le monde va répondre présents/ »
Réponse dans ce deuxième épisode de Gradins, notre série sur les ambiances les plus chaudes du foot d’Île-de-France.
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