En ce moment

    13/04/2021

    « Soulagée que les choses avancent enfin »

    Les habitants de l’aire d’accueil voisine de Lubrizol pourraient enfin être relogés

    Par Léa Gasquet

    La Métropole de Rouen annonce qu’une aire d’accueil temporaire devrait ouvrir dans l’année à venir, en remplacement de celle située à proximité de l’usine Lubrizol.

    En janvier, Street Press allait à la rencontre des familles de voyageurs de l’aire de Petit-Quevilly (76). En 2019, ses habitants avaient été intoxiqués par les retombées de l’incendie de l’usine voisine de Lubrizol. Et un an et demi après, ils étaient cette fois menacés d’expulsion. Après la parution de notre article, nous apprenions que la métropole Rouen Normandie se désistait de sa requête d’expulsion. Mieux, la métropole vient d’annoncer qu’une solution de relogement des familles allait être proposée :

    « Suite à l’incendie du 26 septembre 2019 nous travaillons à un déplacement de l’aire de Rouen / Petit Quevilly. »

    Dans le détail, la métropole lance une phase de concertation avec les familles et les structures associatives qui les accompagnent, afin d’identifier leurs besoins. Elle doit aboutir à la création de terrains ou de logements adéquats. En attendant qu’une solution pérenne ne soit mise en place, la métropole précise :

    « Face à l’urgence, nous avons identifié un terrain à Petit-Couronne pour permettre la réalisation d’une aire d’accueil temporaire. »

    Joint par téléphone, Joël Bigot, maire de la ville de Petit-Couronne et élu en charge de l’accueil des gens du voyage à la métropole nous a donné quelques détails : « L’urgent était de trouver un terrain. C’est chose faite puisque je l’ai proposé sur le territoire de ma commune. Il s’agit d’un terrain situé non loin du Parc Expo, à 300 mètres des transports en commun. Nous nous sommes fixé un délai de six mois à un an pour modifier les réglementations d’urbanisme nécessaires et construire les infrastructures en vue d’accueillir les familles. »

    Vanessa Moreira, devenue porte-parole des habitants de l’aire, se dit « satisfaite d’avoir enfin des réponses concrètes et très soulagée que les choses avancent enfin », malgré quelques craintes sur la tenue des délais. « J’ai conscience que les choses ne peuvent pas se faire du jour au lendemain, mais nous avons déjà beaucoup attendu », rappelle-t-elle.

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER