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    06/04/2021

    « J’aime pas les Arabes », « Ça sent l’Afrique ici », « Venum, c’est pas pour les grosses vaches. »

    Le boss de Venum accusé de terroriser ses salariés et de racisme

    Par Lina Rhrissi

    21 salariés de Venum mettent en cause le management de Franck Dupuis, le boss de la marque de vêtements. Ils décrivent un homme raciste, sexiste et mégalo, au management brutal.

    La marque de fringues Venum a autant la cote dans les commissariats que dans les quartiers populaires. Son logo à tête de serpent barre le T-shirt de Chris, le policier violent du film Les Misérables de Ladj Ly. Et c’est au cœur du Venum Training Camp que Kaaris a tourné son clip AieAieOuille. Le rappeur américain The Game arbore également la griffe. Mais c’est surtout la super-star mondiale du MMA Connor Mac Gregor, comme l’ensemble des combattants de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), qui arborera très bientôt la tête de cobra. L’entreprise française vient de remplacer Reebok et de signer un deal exclusif avec la gigantesque organisation US, qui pèse plus d’un milliard de dollars.

    Racisme

    Cette réussite est avant tout celle d’un homme, Franck Dupuis. De ses débuts en 2004 dans son appartement de la banlieue parisienne, en passant par la création de la marque Venum en 2006, jusqu’au succès, il déroule son histoire avec aisance quand il est interrogé par Libé ou BFM. En apparence, tout est parfait. Sauf qu’en coulisses, ce n’est pas si rose. Dans les couloirs de Rungis où la PME a ses locaux, l’ambiance serait marche ou crève. StreetPress s’est entretenu avec 21 ex ou actuels salariés. Ils dressent un portrait au vitriol du patron. Dupuis n’aimerait pas vraiment devoir son succès aux quartiers populaires. « Sa référence, il nous l’a dit, c’est Le Slip Français », révèle un membre du staff. Il souhaiterait changer de clientèle cible : moins de « mecs de quartier » et plus de « CSP+ ». « Pendant une réunion, le directeur commercial nous disait qu’il voulait que Venum soit porté par les bobos qui mettent des Stan Smith », s’esclaffe l’ex-commercial, Malick (1). « Franck souhaiterait que les jeunes cadres et les femmes qui font du fitness achètent du Venum », confirme Ismaël (1) :

    « Il aimerait se débarrasser de l’image banlieusard. »

    À l’occasion de réunions marketing de Venum, Franck Dupuis aurait à plusieurs reprises expliqué qu’il souhaitait changer la cible de sa marque. « Franck Dupuis m’a dit qu’il n’aimait pas les Arabes », assure ainsi Paul (1), un ex-employé, blanc, qui a vendu des shorts de MMA à imprimés militaires ou fluos pendant deux ans et demi. La scène se serait déroulée dans le bureau du PDG, en 2017. À l’époque, l’entreprise prépare l’ouverture du Venum Training Camp, la salle de sport de Rungis. Et la discussion tourne autour des tarifs à l’entrée :

    « Il voulait que les prix soient assez élevés pour que la salle ne soit pas mal fréquentée. »

    Un sujet récurrent au sein de la direction, selon plusieurs employés.

    À la fin de l’année 2018, une autre remarque à relents racistes choque des salariés. Ils sont cinq à déjeuner dans l’espace cuisine de l’open space. Quatre noirs et un Maghrébin. Leur supérieur Franck Dupuis passe par là et leur aurait lancé :

    « Ça sent l’Afrique, ici. »

    « Personne n’a compris ce qu’il voulait dire », souffle Ismaël. Une « blague », sans doute, mais récurrente assurent plusieurs témoins. Les Maghrébins qui travaillent au service informatique ? Franck Dupuis les surnommerait « les Mexicains », parce que ce sont « les Arabes des États-Unis ». Les musulmans ? Les « barbus » ou les « wallah ». Le Covid ? « C’est à cause des Chinois. » Lors d’une séance photo, une modèle d’origine asiatique aurait déclenché l’hilarité de Franck Dupuis, qui lui aurait demandé si elle faisait du kung-fu.

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    « Si on m’avait dit avant de signer pour cette boîte ce que j’allais y vivre, je ne l’aurais pas cru. Une fois qu’on est passé derrière le mur, tout s’effondre. » / Crédits : Instagram de Venum

    « C’est surtout en petit comité. Il a toujours un petit mot sur les étrangers », dit Nidal (1), qui a travaillé dans la boîte plusieurs années. « Au début, tu prends ça à la rigolade, c’est une sorte de Jean-Marie Bigard. » « Quand il voyait des prénoms d’origine étrangère dans les candidatures, il me disait de lui ramener des gens qui parlent français », dévoile Gaspard (1), cadre démissionnaire. « Personne n’ose rien dire », ajoute Paul. D’autres mettent en place des stratégies pour se protéger : « Même si c’était interdit, je mettais mes écouteurs pour éviter d’entendre les conneries qui passaient », tranche Damien (1), un ancien comptable.

    Sexisme

    Les femmes racisées ou ne correspondant pas aux critères physiques du patron seraient, elles aussi, la cible des saillies du patron. Devant plusieurs témoins, Franck Dupuis aurait lancé au responsable de la comm’ chargé d’organiser un shooting :

    « Ne me ramène pas une autre de tes cousines beurettes. »

    Car l’homme préfère les blondes très minces. « Il avait une vision de la femme qui devait être très très fine. Tout ce qui était au-delà du 36 ça n’existait pas pour lui », explique Julie (1), une ancienne salariée. « Il suffit de regarder la taille des vêtements féminins pour comprendre », s’amuse Malick, un ex-commercial. « Si tu commandes du Venum femme taille L et que tu fais du M, tu ne rentreras même pas dedans. » Le fondateur aurait coutume d’expliquer que ses produits ne sont pas faits « pour les grosses vaches ». Les employées de l’entreprise subissent une autre pression : les congés maternités seraient plus que mal vus. Le boss aurait même clamé en plein open space :

    « Rappelez-moi de ne plus jamais embaucher de femme parce qu’elles tombent enceintes et ne servent plus à rien ! »

    Calomnies

    Le chef d’entreprise de 47 ans a accepté de rencontrer StreetPress le lundi 22 mars. Après une visite rapide du magasin et de la salle au rez-de-chaussée de ce grand entrepôt situé dans une zone commerciale isolée, Franck Dupuis nous reçoit au premier étage. Son grand bureau à baies vitrées donne sur un open space ultra-moderne meublé de canapés moelleux et d’un baby-foot.

    Confronté aux différents témoignages, il voit rouge et s’énerve contre « toute la saloperie qui parle sur [lui] ». Il nie tout en bloc, qualifie les accusations « d’infamie ». Il ajoute :

    « Après l’entretien, je vais aller vomir. »

    Le quadragénaire énergique, vêtu d’un polo près du corps, retrouve finalement son calme. Il se dit « blessé » par ces accusations. « Notre richesse, c’est notre variété et notre diversité. C’est ça qui nous enrichit. » Il parle avec émotion de sa mère prénommée Malika, une Algérienne arrivée de Kabylie à l’âge de 22 ans. Il évoque aussi les produits que son entreprise envoie gratuitement en Afrique, l’orphelinat qu’il équipe ainsi que les nombreux champions issus de quartiers populaires qu’il sponsorise.

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    « Il y avait l’idée selon laquelle peu importe d’où on vient, on peut réussir en écrasant les autres. » / Crédits : Instagram de Venum

    Le loup de Rungis

    Les salariés interrogés par StreetPress n’ont pas seulement détaillé les nombreuses saillies racistes ou sexistes de Franck Dupuis. Ils lui reprochent un management brutal. L’homme pense ne devoir sa réussite qu’à lui-même. Pendant notre entretien, il qualifie de « voleur » le Brésilien André Vieira, son associé au lancement de la marque. « J’ai sauté tout seul dans la piscine vide », balaie-t-il. « Il a un ego surdimensionné », estime Ismaël. Quitte à étaler sa fortune. « Il se permettait de nous rabâcher qu’il était riche et qu’on pourrait passer notre vie à bosser pour espérer atteindre ce qu’il a fait. » Tout le monde est bien au fait de son triplex à Boulogne-Billancourt avec vue sur la Tour Eiffel et de sa Porsche rutilante.

    Fort de son succès, il transmet à ses subalternes un message méritocratique qui sent bon l’American Dream. Le 1er février 2019, à 11h45, toute la boîte est convoquée pour une réunion impromptue qui dure plus de deux heures. Franck Dupuis veut remettre les pendules à l’heure. Il diffuse un extrait du film Les Initiés dans lequel un courtier, interprété par Ben Affleck, vire deux stagiaires avant de dire aux autres qu’ils vont devenir millionnaires s’ils le suivent. « Il nous a dit que c’est ce qu’il voulait chez Venum et que si on n’était pas des tueurs, ça ne servait à rien de revenir lundi », raconte un témoin, encore éberlué. Le showman cite en exemple l’une des salariées fraîchement promue à un poste de direction. Il assure qu’elle serait prête à nettoyer les toilettes s’il le lui demandait. « Je me suis sentie très mal à l’aise », admet Julie, une autre employée, « il y avait l’idée selon laquelle peu importe d’où on vient, on peut réussir en écrasant les autres ». Suite à cet événement, une vague de départ importante aurait eu lieu.

    Philippe (1), adepte de kick-boxing, resté près de deux ans au sein de l’équipe marketing, se souvient avec précision d’un autre bon moment en équipe, à l’occasion de l’Épiphanie de 2020. Au moment de couper la galette apportée pour marquer le coup, Franck Dupuis est d’humeur taquine. « Il nous annonce que celui qui trouve la fève sera viré aujourd’hui. Tout le monde avait peur. » La blague prend l’eau quand le proprio tombe lui-même sur la figurine. La petite assemblée respire.

    « Je ne peux pas me virer moi-même, on annule ! »

    Les coups de pression ne sont, parfois, même pas teintés d’humour. En décembre 2019, une employée qui a décidé de claquer la porte balance à Franck Dupuis que « personne ne l’aime dans sa boîte ». Très remonté, ce dernier aurait déboulé dans l’open space, mimé une kalachnikov et affirmé qu’il va « tirer à balles réelles » sur ceux qui parlent. Après quoi, l’employeur aurait qualifié ses salariés de « cafards ».

    Il faut dire que le PDG est réputé pour sa paranoïa. « Peut-être que c’est parce qu’il aime son entreprise, mais j’ai l’impression qu’il pense que le monde entier était contre lui », analyse Djabre Rodrigue, membre de la CFDT du 94, qui l’a rencontré dans le cadre d’une rupture conventionnelle. Dès son entretien d’embauche, Franck Dupuis a prévenu le comptable Damien des dissensions qui existaient en interne :

    « Il m’a fait comprendre que je devais choisir mon camp. »

    Le 19 décembre 2018, l’intimidation monte d’un cran. Les grèves SNCF battent leur plein. Pour lutter contre les retards et faire régner la loi, Franck Dupuis aurait décidé de verrouiller la porte du bâtiment à 9h pile. Trois employés se retrouvent dans l’incapacité de pénétrer sur leur lieu de travail. Parmi eux, Christian (1), comptable, arrivé à 9h03. L’homme de 43 ans habite à 2h de transports en commun de Rungis. « Je lui explique que je fais quatre heures de trajet par jour pour venir travailler et qu’il y a eu un problème sur une ligne. Il me dit que ce n’est pas son problème et que j’ai qu’à ne pas habiter si loin », raconte celui qui a été contraint de rentrer chez lui :

    « Ma collègue était en train de pleurer et il me narguait. C’était inhumain. »

    Venum à la vie à la mort

    Beaucoup d’employés ont eu le sentiment qu’on leur demandait de donner leur vie à l’entreprise. En janvier 2019, après un cambriolage, un employé demande à sa supérieure s’il peut télétravailler chez ses parents le temps de se retourner. « Elle lui a demandé pourquoi il ne dormait pas dans sa voiture », rapporte un de ses collègues. Tous parlent d’un manque de reconnaissance. « Même si on avait d’excellents résultats, on était toujours rabaissés », dit Gajendran, qui travaillait au SAV et a accepté de témoigner en dévoilant son nom.

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    « Il ne faut pas venir chercher la tranquillité ici. On est une team de sport de haut niveau, on est tout le temps dans l’euphorie. C’est ça qui nous plaît et nous fait bouger. » / Crédits : Instagram de Venum

    En décembre 2020, Covid oblige, tout le monde est en télétravail. Un bug informatique entraîne des commandes facturées en double voire en quadruple. Les employés du SAV débordés répondent aux appels jusqu’à 22h. Franck Dupuis est pourtant persuadé qu’ils ne font rien. Il les convoque le lendemain au siège. Humiliation en règle pour l’un d’eux : le patron aurait fait mine de le féliciter pour ses performances. Quand ce dernier répond qu’il ne fait que son travail, il l’aurait coupé pour le traiter d’incompétent.

    Les salariés interrogés témoignent également d’objectifs inatteignables, de relances incessantes et de menaces. À plusieurs reprises, suite à des altercations, un chef de service aurait menacé des employés physiquement en leur proposant de l’accompagner « régler ça dehors ».

    Franck Dupuis nie tout comportement illégal mais reconnaît un caractère excessif. « Je suis quelqu’un de passionné et je m’épanouis avec des gens passionnés », se justifie-t-il. « Il ne faut pas venir chercher la tranquillité ici. On est une team de sport de haut niveau, on est tout le temps dans l’euphorie. C’est ça qui nous plaît et nous fait bouger. » Philippe, un ancien salarié, estime plutôt que les employés sont pressés comme des citrons, jusqu’à ce qu’ils démissionnent. « Une fois, je l’ai entendu dire : “On va le charger jusqu’à ce qu’il craque”. » Un ex-salarié traumatisé assure même que le big boss serait prêt à inventer des fautes graves de toutes pièces. « Ils m’avaient demandé si je pouvais signer une fausse déclaration pour qu’ils puissent se séparer de quelqu’un », assure-t-il. Un employé comptabilise 53 départs depuis 2019. « Ici, c’est un pot de départ par semaine », sont prévenus les nouveaux entrants. Le patron s’accommode d’autant plus facilement de ce turn-over que son bureau croule sous les CV.

    Des salariés en burn-out

    Une grande partie de la vingtaine d’employés qui ont témoigné pratiquent ou sont fans de sports de combat. Ils ont été attirés par le prestige de la marque. Travailler chez Venum, c’est croiser des athlètes comme Tony Yoka dans les bureaux et avoir accès à une salle d’entraînement hors-norme de 1.800 mètres carrés. « Être recruté par Venum, c’était un aboutissement pour un mec qui vient de l’étranger comme moi », détaille le Casaoui Ismaël, adepte de taekwondo, muay-thaï et grappling. « Mais c’est un rêve qui est devenu un cauchemar », se désole-t-il aujourd’hui. Un autre salarié observe :

    « Si on m’avait dit avant de signer pour cette boîte ce que j’allais y vivre, je ne l’aurais pas cru. Une fois qu’on est passé derrière le mur, tout s’effondre. »

    Avec des conséquences parfois destructrices sur leur état psychologique. Laurent a passé plusieurs mois déprimé, prostré dans le noir sur son canapé. « Pendant cinq jours, je n’ai pas réussi à me lever. Je n’étais pas bien, je ne pensais qu’au travail, jusqu’à en rêver. » Greg, lui, a fait un burn-out et plusieurs années de dépression. « J’en ai parlé à mon manager, je lui ai dit que j’allais faire une connerie. Il m’a ignoré. » Marion (1), comptable pendant trois mois, allait au bureau avec la boule au ventre. Elle a depuis perdu confiance en elle dans le milieu pro. « Ça fait partie de ma personnalité mais ça a accentué les choses. » « C’est la pire expérience professionnelle de ma vie », soupire Philippe.

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    Le fondateur aurait coutume d’expliquer que ses produits ne sont pas faits « pour les grosses vaches ». / Crédits : Instagram de Venum

    Franck Dupuis rétorque que son management se veut « accompagnateur ». Il prend l’exemple de son directeur artistique Francky. « Il est arrivé ici à 19 ans avec un T-shirt troué. Il venait de Savigny-le-Temple et je ne sais pas trop ce qu’il savait faire. Aujourd’hui, il a 30 ans et partage son temps entre Paris et Hong Kong. » Ou encore du responsable marketing et communication. « Allez voir Yunes ! Le gars, il n’avait pas trouvé un job avant de venir. Embaucher des gens qui viennent de banlieues défavorisées et qui n’ont aucun diplôme, c’est ce que je fais à longueur d’année. Je donne leur chance aux gens. Je vous mets au défi de trouver une boîte qui fait ça. Et ce sont des gens qui viennent d’Afrique », dit-il, mêlant dans sa dernière phrase étrangers et Français descendants d’immigrés. Ceux qui ont travaillé pour lui ont une autre théorie : « Il essore des jeunes issus des minorités en se disant qu’on a la dalle et qu’il va nous tenir », décrypte Nidal.

    (1) Les prénoms des témoins ont été modifiés.

    Nous publions le droit de réponse de Franck Dupuis :

    « Dans un article du 6 avril 2021 intitulé « Le boss de Venum accusé de terroriser ses salariés et de racisme », vous me mettez en cause en me dépeignant notamment comme un personnage raciste, sexiste et tyrannique.

    Or, si un entretien s’est bien tenu le 22 mars 2021, les termes de cet entretien ne sont nullement repris dans votre article alors pourtant qu’il avait été l’occasion pour moi de réfuter l’ensemble des accusations diffamatoires portées à mon endroit au moyen d’éléments objectifs et de vous suggérer de recueillir le témoignage des sponsors, ambassadeurs et, bien évidemment, d’autres collaborateurs, actuels ou anciens.

    Ainsi, la démarche de votre journaliste, qui n’a pas respecté le principe du contradictoire, est dénuée de loyauté et de sérieux, et je la renvoie à la déontologie journalistique qui impose à un journaliste, digne de ce nom, de s’appuyer sur des informations véridiques et vérifiées, et de se tenir éloigné d’un quelconque procédé qui confinerait à l’incitation à la haine.

    Pire encore, un certain nombre de témoignages spontanés et recueillis directement par votre journaliste n’ont été ni relayés ni évoqués puisque, évidemment, ils démentaient les accusations diffamatoires portées à mon endroit.

    Dans ces conditions, vous me contraignez ainsi à vous répondre et contester formellement ma mise en cause, étant précisé que je vous ai demandé, par courrier, la publication de ce droit de réponse dès le 21 avril dernier, courrier que vos services n’ont pas pris la peine d’aller retirer. »

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

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