StreetPress publie son mini-mag’ papier consacré au collaboratif à Grenoble : spots pour réparer son vélo ou bidouiller de l’électronique, reportage avec la Cabale à la Noix, collectif local de wikipédiens ou interview du DJ Kiko… Bonne lecture.
(qitw) Le DJing est-il un art collaboratif ?
(repitw) Quand on a commencé, avec The Hacker, Oxia et Miss Kittin, on était tout le temps ensemble. Moi, quand je joue quelque part, j’invite mes potes DJ. Si on a réussi, c’est parce qu’on fonctionnait comme ça, pour les soirées, pour créer des morceaux, pour nos labels…
(qitw) Serais-tu prêt à mettre tes morceaux en creative common ?
(repitw) Ça ne me dérangerait pas, sauf pour certains morceaux. Le track « World cup », par exemple, je ne peux pas. C’est celui qui m’a rendu célèbre. Toutes les semaines, des gens me demandent s’ils peuvent le remixer, je refuse. C’est une œuvre qui m’appartient vraiment. Il y a déjà des gens qui l’ont fait. J’ai eu le sentiment qu’on me prenait une partie de moi.
(qitw) Est-ce qu’il y a une collaboration qui t’a particulièrement marquée ?
(repitw) David Guetta. Personnellement, je n’aime pas sa musique. Mais humainement, on s’est très bien entendus. Les gens ont du mal à le comprendre, surtout dans la techno, qui est un milieu dans lequel on n’a pas le droit d’aller dans le commercial et tout ça. Notre rencontre m’a vachement apporté : avec lui, on ne parle pas que musique.
(qitw) Est-ce que tu partages ta passion avec ta famille ?
(repitw) J’ai 2 filles. Je peux vous dire qu’elles n’écoutent pas de la techno. J’emmène celle de 15 ans dans des petites soirées, elle commence à comprendre le mouvement et ce que j’ai fait pour la musique électronique. Elle se met à écouter des gens comme Vitalic ou Maceo Plex. Mais à côté de ça, elle écoute du Jul. Ça fait mal !
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