Suite à leur expulsion, les squatteurs avaient établi le 8 juillet 2010 un campement afin d’obtenir des solutions de relogement durable. Le 21 juillet, la police procédait à une évacuation forcée dont les images avaient été relayées par StreetPress, Médiapart et la presse internationale.
« Malgré l’exposition médiatique, les négociations avec la préfécture de Seine Saint-Denis ne progressent plus » nous explique Aboubacar Touré, délégué des familles. Des négociations qui sont ralenties par la problématique des régularisations. En effet, sur les 186 personnes concernées, 112 n’avaient pas de titre de séjour selon M. Touré.
Les familles ont été relogées pour la plupart dans des hôtels depuis le début du mois d’août. « A partir du 31 mars, les personnes en situation irrégulière se verront dans l’obligation de quitter les hôtels et retourneront probablement s’abriter dans des squats » s’inquiète M. Touré. Jointe par StreetPress, la préfecture de Seine Saint-Denis n’a pas souhaité répondre à nos question.
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