StreetPress publie son mini-mag’ papier consacré au collaboratif à Toulouse. Dans les ruelles de la capitale de l’Occitanie, des petites fourmis s’activent et innovent. Elles concoctent des alternatives. Certaines bichonnent des bactéries étincelantes qui pourraient ringardiser les ampoules classiques quand d’autres créent un nettoyeur aquatique. Bref, à Toulouse, ça fourmille sévère et personne ne s’y trompe : c’est ici qu’à lieu cette année le festival européen des fablabs !
Quel est le dernier truc que tu as partagé ?
Un repas que j’ai offert à la Brasserie des Beaux-Arts à mes six frères et sœurs quand j’ai eu un prix pour mon bouquin.
A l’inverse, qu’est-ce que tu ne partagerais pas ?
Pas grand-chose, si ce n’est ce qui est enfoui au fond de moi-même, ce qu’on appelle le jardin secret. Même si c’est un mot prétexte pour cacher des choses. Idées, convictions, fric, bonne humeur, j’ai donné à peu près tout ce que je pouvais avoir, mais il y a des secrets intérieurs que je ne partagerais avec personne : des lubies littéraires, des projets perso.
Quelle est la chose réalisée à plusieurs dont tu es le plus fier ?
Zebda ! Ce dont je suis le plus fier, ce n’est pas tant les chansons ou la créa, c’est d’être restés ensemble, car c’est le plus grand défi. On a résisté aux plus grandes vicissitudes. On a poussé le compromis jusqu’au dégoût dans l’idée que le partage, c’est aussi lâcher une part. Dans l’idée automatique de laisser de la place aux autres, je me refusais de venir avec plus d’un septième d’idée.
Que faudrait-il partager un peu plus dans notre société ?
Vaste question. Beaucoup de choses, puisqu’on vit dans un monde qui incarne la parfaite inégalité : une immensité de misérables et quelques dizaines de personnes qui détiennent les trois quarts des richesses de la planète. Il faudrait tout partager, le fric, le droit d’avoir une vie décente, le droit de bien manger, de boire, de s’instruire, d’avoir accès aux produits culturels, car rien ne l’est.
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