Les compét’ de MMA vont-elles être interdites en France ? C’est ce que laisse penser un arrêté du Journal Officiel publié dimanche 23 octobre. Émanant du ministère des Sports, le texte énumère les techniques de combat désormais prohibées lors de manifestations publiques. Parmi elles, « les coups visant un combattant au sol » et « les coups de coude ». Des pratiques courantes en MMA.
Représentations publiques
Popularisé par les retransmissions des combats de l’UFC, le MMA est une discipline en pleine bourre depuis le début des années 2000. Ce sport de combat qui emprunte à la boxe thaïe, à la lutte ou encore au judo, jouit toujours d’une image négative.
Pourtant, comme StreetPress l’expliquait, aucune réglementation n’empêchait l’organisation de compétitions. D’ailleurs, le 15 septembre 2015, un grand gala a eu lieu au Cirque d’Hiver à Paris. Une première en France depuis 20 ans qui avait attiré 1.600 spectateurs. « Je suis sûr et certain que le succès de cette manifestation a été le déclencheur de cet arrêté », affirme Mohamed Temar, vice-président de la Fpamm, une des 3 fédérations qui organise la discipline dans le pays.
En attendant une fédé agrée par le ministère
L’arrête du ministère cible « les manifestations publiques de sports de combat », sans citer nominativement le MMA. Il est question des « disciplines pour lesquelles aucune fédération n’a reçu de délégation [de service public] ». Le MMA donc, mais d’autres sports plus confidentiels sont concernés, comme le vô-thuat et le sanda. Les entraînements ne sont quant à eux pas concernés a priori.
Des compétitions de MMA pourraient néanmoins être ouvertes au public. À condition qu’elles soient organisées par des fédérations délégataires du ministère des Sports, comme la fédération française de judo et celle de karaté.
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER