En 2012, David Laffargue effectuait son premier saut en base-jump à la Défense, d’une tour de 140 mètres. Les années ont passé et le globe-trotteur de 26 ans compte désormais plusieurs sauts en parachute sur le parvis. Pour StreetPress, il livre le making-off de ses exploits. Nous, on vous conseille de prendre l’ascenseur…
Ah la Défense, ses centres commerciaux, ses fast-foods et ses attachés-cases… Je vous vois déjà soupirer, vous qui pensez tout connaître de votre quartier d’affaire préféré.
Mais la Défense, ce ne sont pas que des gratte-ciel, des cravates et des tailleurs. La preuve : Il y a même des chasseurs de soucoupes volantes qui s’y réunissent tous les mois.
Pour son nouveau guide urbain, le site d’information StreetPress vous fait découvrir la face B de l’esplanade. Du fond de ses sous-sols jusqu’aux toits de ses gratte-ciel.
1 Choisissez une tour haute et dégagée
« L’idéal est de sauter d’une tour assez haute qui surplombe ce qu’il y a autour. Le plus important est de calculer au millimètre la distance avec l’immeuble d’en face. Un angle mal négocié, ça peut être dramatique… Si le spot n’a jamais été testé par quelqu’un, je m’y prends bien trois semaines à l’avance pour repérer les lieux. »
2 Pensez à atterrir
« Il faut savoir précisément d’où sauter mais surtout où atterrir. Évitez au maximum un sol trop accidenté notamment. À la Défense, il y a des petits squares parfaits pour ça. »
3 Venez avec des copains
« Je saute toujours avec des potes. C’est bien d’avoir plusieurs avis sur le spot, sur les conditions météo, sur le vent… Les accidents arrivent à cause d’erreurs humaines, très peu à cause du matos. »
Vidéo Un jump de David à la Défense
4 Soyez scred’ pour monter
« Il y a tout un jeu de cache-cache avec les vigiles. Une fois, je suis monté avec deux potes sur le toit de l’ascenseur extérieur d’un hôtel. Quarante étages plus haut, il a suffi de faire un pas en avant pour sauter et revenir tout en bas ! C’était rigolo ! Les femmes de ménage se sont marrées, la direction de l’hôtel un peu moins… »
5 Sautez la nuit
« Je saute plutôt le soir pour être plus discret. Il n’y a pas de loi qui interdise le base jump donc les flics retiennent tout ce qu’ils peuvent. Ce n’est pas le saut en soi qui pose problème mais la façon dont tu as accédé au toit, souvent par effraction. Le pire qui m’est arrivé est de passer une nuit au poste. Mieux vaut quand même avoir un pote avec une caisse qui t’attend en bas, pour te casser le plus vite possible. »
6 Venez avec des caméras
« Je saute toujours avec une GoPro sur mon casque. Il y a souvent quelqu’un qui filme d’en bas pour mieux capter ma trajectoire. Ça fait des souvenirs et ça permet d’analyser ses sauts. Les vidéos sont une bonne base d’infos si on veut tester un nouveau spot. Je poste les meilleures sur YouTube, c’est mon best of ! »
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER