Il suffit de voir la vitre du guichet pour comprendre que le Beverley n’est pas un cinéma comme les autres. A gauche, une grande affiche en noir et blanc « Mémoires d’une petite culotte », à droite la mention « strictement interdit aux moins de 18 ans». C’est Maurice qui gère cette salle obscure, à deux pas des grands boulevards. Des décennies qu’il passe des films des érotiques des années 70, 80 et 90. Ambiance solitaire, cheveux grisonnant et coït dans une Rolls Royce. Le patron a des arguments de choix. « On essaie de faire rêver le client, parce que le plus beau film, c’est celui qu’il se fait quand il aura quitté le cinéma ».
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