1 Que veulent-ils financer ?
Une maison d’édition pour publier des premiers livres consacrés à la culture tsigane et à l’idéal européen.
2 Combien ça coûte ?
4.000 euros, et pour ce prix-là il paye toute la paperasse et l’édition d’un premier bouquin.
3 A quoi ça sert ?
Donner une chance à de jeunes auteurs, et défendre des valeurs plutôt cool.
4 Notre contrepartie préférée.
Pour 55 euros, une entrée à la foire du trône et plein d’autres petits trucs.
5 Le papa du projet, c’est :
A 23 piges, Louis de Gouyon Matignon assume sa particule, défend la culture tzigane, la cause des Roms et préside le (micro) Parti européen. Vous avez sans doute déjà vu sa gueule d’ange à la télé, sinon relisez son portrait sur StreetPress.
Après un micro-parti, une asso’ et quatre livres, pourquoi une maison d’édition ?
J’ai proposé mes manuscrits à une dizaine de maisons d’édition. Ils ont tous été refusés : « pas assez vendeurs ». Du coup, je vais éditer moi-même. Les maisons classiques ont une ligne éditoriale trop rigide, elles ne donnent pas leurs chances aux jeunes. Tout est verrouillé, formaté et clivant. Ça donne du Zemmour. Moi, je veux offrir des opportunités à ceux qui ont un vrai message à transmettre, une idée pertinente et originale à présenter.
Et la ligne éditoriale de la maison ?
Les ouvrages seront sur l’Europe, le monde politique européen dans son ensemble. Je veux mettre en lumière des sujets qui sont mis au ban de la société, méconnus des politiques et souvent rabaissés par les médias, comme l’Europe ou la question tsigane. Par exemple, il faudrait accorder plus de visibilité aux gens du voyage, car visibilité = proximité et confiance.
Et ça va rapporter ?
Ce sera une activité commerciale, avec une philosophie de type économie sociale et solidaire. En gros, un profit minimum pour faire vivre et développer le projet. J’aimerais dégager avec la maison d’édition un budget qui financera le Parti européen. La maison n’est pas une finalité, c’est un moyen.
Et comment ça va se passer au niveau logistique, distribution, staff… ?
Pour l’instant, il n’y a que moi ! On fera de l’impression numérique : imprimer moins d’ouvrages et diminuer ainsi les coûts de production. L’idée serait d’éditer entre un et trois ouvrages par an, puis de les diffuser via Amazon ou quelque chose du genre. C’est de la micro-édition, des niches éditoriales pour vendre les titres sur Internet. A terme, il y aura un local, j’espère.
Vidéo Le roi Louis
« Louis de Gouyon Matignon éditions », c’est pas un peu mégalo ?
Oui c’est possible ! Mais d’ailleurs le nom a changé : aujourd’hui, c’est « LGM éditions ». Plus sobre et plus accrocheur.
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