1 Que veulent-ils financer ?
Une application mobile de conseil en pronostics sportifs
2 Combien ça coûte ?
501 euros, pour le logiciel de développement en ligne et les licences Apple et Androïd.
3 À quoi ça sert ?
À faire gagner du blé aux amoureux des paris sportifs et leur apporter un peu de bonheur.
4 Notre contrepartie préférée ?
Pour 30 euros, une photo dédicacée par toute l’équipe !
5 Les papas :
Antoine M., Louis P. et Antoine S., 17 ans, sont en Terminale S et ES dans un lycée parisien. « Notre lycée ne veut pas qu’on donne nos noms de famille, ni celui de l’établissement », nous expliquent les trois minos. Côté sport, forcément ils sont fans et tâtent du ballon rond ou ovale régulièrement.
(img) Louis P. et Nelson Monfort 
D’où est venue l’idée ?
Antoine : Les plus vieux pariaient et on s’est rendu compte qu’on avait les bons résultats, juste au feeling. On a créé une page Facebook quand on était en début de 3ème. Juste pour donner nos conseils sur les paris sportifs. Puis ça s’est développé. À la fin de l’année, il y avait à peu près 600 personnes qui nous suivaient. Ensuite on nous a proposé de gérer la page D&B Pronos qui avait déjà 6.000 fans. Et en un an, on était arrivé à 9000 « J’aime ».
Et vos conseils, ils sont bons ?
Antoine : À la fin de l’année dernière, niveau pourcentage de réussite, on était à 80 et des poussières.
Donc vous faites les pronos au feeling ?
Louis : Maintenant on a une banque de données statistiques, qui se base sur des indices comme les cartons, les blessures, les résultats des matchs précédents… pour calculer un pourcentage de victoire ou défaite. Ça permet d’être plus fiable et de voir si ce qu’on pense est juste.
L’ appli coutera combien ?
Antoine : 2,99 euros. On avait comparé à d’autres pages qui avaient le même nombre de « J’aime » mais qui mettaient leur appli à 10 euros. On pense que comme ils font développer leur application par d’autres ça coûte beaucoup plus cher donc ils augmentent le coût de l’appli pour se rembourser. Nous, on fait tout nous-mêmes, c’est Louis qui gère le développement.
Vous avez été contactés par des sites de paris ?
Louis : Récemment on a eu deux demandes de Bwin et Betclic pour mettre des liens sur notre page ou des onglets qui redirigent vers un lien direct pour parier. Mais comme on n’est pas encore majeurs, pour l’instant on ne peut pas. Donc on attend que l’un de nous ait 18 ans pour lancer notre programme de développement !
Vous espérez combien de téléchargements ?
Antoine : Sur les 9000, il y a 800 personnes considérées comme actives. Donc on vise au moins la moitié de ceux-là.
Et vos parents ils en pensent quoi ?
Antoine : Pour eux on est un peu des extraterrestres. Mais ils ne nous donnent pas d’argent, juste des conseils.
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