1 Que veulent-ils financer ?
Une « micro-usine » itinérante à balader en bus pour se la jouer DIY et créer plein d’objets avec des imprimantes 3D.
2 Combien ça coûte ?
1.900 euros, parce qu’une imprimante 3D performante ça vaut son pesant d’or.
3 A quoi ça sert ?
A briser le diktat des entreprises et à créer une génération de « makers », ceux qui détiennent les technologies de production et savent créer tout seul de chez eux.
4 Notre contrepartie préférée
Pour 10 euros, on peut recevoir une carte postale 3D. Juste histoire de voir si ça passe dans la boîte aux lettres.
5 Le papa, c’est ?
Casimir, urbaniste et web entrepreneur de 24 ans. Son diplôme de l’Institut d’urbanisme de Paris en poche, il décide avec deux de ses camarades de se lancer dans Wheeldo, un projet associatif basé sur la technologie 3D.
La 3D ça va changer le monde, alors ?
Bien sûr ! J’ai l’habitude de dire que nous sommes à l’aube d’une révolution industrielle citoyenne. Dans quelques années je vois bien des imprimantes 3D chez les gens. Ils seraient capables de réparer leurs objets, voir même de les augmenter. On peut très bien imaginer transformer son aspirateur pour y ajouter une lampe et aspirer dans le noir.
Cliquez sur l’image pour soutenir Casimir sur Ulule
C’est quoi le truc le plus fun que tu aies fabriqué ?
Avec un copain on est un peu dans un délire geek… et on a fabriqué une armée de bras de zombies !
Et sinon, on peut faire des trucs utiles ?
Oui, ça peut aussi permettre de régler des problématiques locales très spécifiques. Par exemple, quand on a lancé notre campagne de crowdfunding, on a fait une démonstration dans le Jura. On y a rencontré un agriculteur qui élevait une race bizarre de chèvres. Des chèvres naines ! Et il avait des problèmes avec les embouts de ses trayeuses qui étaient trop grandes. On peut très bien imaginer faire une escale par chez lui un de ces quatre, passer l’aprem’ avec lui, estimer ses besoins et créer l’objet qui lui convient. J’espère vraiment faire ça un jour, en fait.
Un atelier c’est pas plus tranquille qu’un camion ?
Le but est de transmettre une technologie, d’apprendre aux gens à produire par eux-mêmes. Et le mieux pour démocratiser l’impression 3D, c’est d’aller à la rencontre des gens. On veut participer au mouvement des « makers », qui est pour le moment très urbain, en touchant d’autres populations. Sans tomber dans la caricature du citadin qui apporte la technologie aux campagnes. Et grâce à une application que l’on est en train de développer, les gens pourront suivre les trajets du camion et demander son passage près de chez eux.
Ça va rapporter gros ça ?
Pas vraiment. On a pensé Wheeldo comme une association, avec toutefois nos prestataires rémunérés. Le but c’est d’être viable, pas que ça rapporte. On a prévu de laisser les participants décider de la valeur des objets qu’ils créeront. Pas de prix fixes ou décidés.
Un projet beau comme un camion…
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER