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    29/10/2013

    Chéri, devine qui vient dîner ?

    10 cannibales à inviter pour Halloween

    Par Emilie Tôn

    Du « Ripper crew », qui découpait des prostituées avant de déguster leurs seins, au cannibale de Rouen qui a cuisiné le poumon de son codétenu, 10 invités à mettre sur liste pour une Halloween party réussie.

    1 Le monstre de Rostov

    Le menu : Cinquante-cinq personnes, principalement des femmes et des enfants, entre 1978 et 1990.

    Le cuisto : L’Ukrainien Andreï Romanovitch Chikatilo, dit « le Monstre de Rostov » est instituteur et père de deux adorables enfants. Le pauvre homme souffre d’impuissance et doit donc torturer et assassiner des gosses afin d’obtenir satisfaction sexuelle.

    La recette : Ses gestes sont rodés. Il mutile ses victimes jusqu’à ce que mort s’en suive pour finalement consommer leur chair. Après leur avoir ôté les yeux, il déguste ses morceaux préférés : les parties génitales et les seins.

    L’addition : Heureusement pour le gourmand, Andreï échappa pendant longtemps à la justice soviétique. Mais à la fin des années 1980, il est identifié. Après quelques années de recherches du côté des flics, il est finalement arrêté en 1992. Lors de son procès en 1993, il explique cette série de festins par son dégoût pour les mœurs relâchées de ses victimes. Il est finalement exécuté d’une balle dans la nuque en 1994.

    2 Le cannibale de Rotenburg

    Le menu : Un ingénieur berlinois consentant…

    Le cuisto : Armin Meiwes dit « le Cannibale de Rotenburg », 52 ans, était autrefois banal informaticien. Début 2001, il poste quelques annonces sur Internet dans lesquelles il indique être à la recherche d’un amoureux prêt à se faire bouffer.

    La recette : Après avoir écarté les réponses pas assez sérieuses et les gens pas appétissants, il commence une correspondance avec un ingénieur berlinois, Jürgen Armando Brandes. Lorsqu’ils se rencontrent en mars 2011 au domicile d’Armin, ils passent au pieu. Jürgen est bourré d’anti-analgésiques afin que son pénis soit sectionné sans douleur. Ils le dégusteront ensuite ensemble avant de prendre la décision commune d’égorger, d’étriper et de découper Jürgen (et d’en garder quelques bouts au congélateur).

    L’addition : En décembre 2002, Armin poste une annonce similaire, mais cette fois la police l’arrête. En 2004, il est condamné à huit ans et demi de prison mais prend perpet’ lors d’un second procès en 2006.


    Andreï Chikatilo, hilare… à son procès

    3 Le Japonais cannibale

    Le menu : Une étudiante néerlandaise

    Le cuisto : Issey Sawaga est un minuscule étudiant japonais (1,52m pour 35 kg en 1981) que son père a envoyé à Paris après qu’il ait été accusé de tentative de viol et de meurtre par une étudiante allemande.

    La recette : Alors qu’il étudie la littérature comparée à la Sorbonne, il attire Renée Hartevelt, une de ses camarades de classe néerlandaise, chez lui, afin qu’elle l’aide pour un de ses cours. Mais, pendant que celle-ci lit un poème sur la mort, il la tue à la carabine. Il prélève alors sept kilos de chair hollandaise et s’en nourrit pendant trois jours, conservant les restes au frigo.

    L’addition : Pour se débarrasser du corps, il découpe les restes de sa camarade et les fourre dans des valises avant d’appeler un taxi pour se rendre au bois de Boulogne. Il y trouve un caddie pour transporter ses bagages mais, un peu stressé, il perd le contrôle du chariot qui tombe au pied d’un couple et les éclabousse de sang. Le lendemain, la police lance un appel à témoin et entend immédiatement un chauffeur de taxi qui balance Issey. Après une détention préventive et une tonne de tests psychiatriques, un non-lieu est prononcé. Il est interné un an à Villejuif avant d’être transféré au Japon où il vit sous surveillance policière. Depuis, il a écrit des livres sur cet événement, joué dans des publicités pour la viande et fait des scènes érotiques en référence à ce massacre. Son festin cannibale lui rapporte plein de fric !

    4 Le zombie de Miami

    Le menu : Le visage d’un SDF

    Le cuisto : Rudy Eugène dit « le zombie de Miami » est un américain de 31 ans, employé d’une station de lavage de voiture et récemment divorcé au moment des faits. Il est aussi un ancien joueur de football américain connu des services de police pour de petites infractions.

    La recette : Après s’être défoncé aux « sels de bain », un dérivé de LSD, Rudy se balade à poil au milieu d’un pont de Miami, une journée de 2012. Soudainement pris d’un petit creux, il se jette sur Ronald Poppo, un SDF de 65 ans qu’il n’a jamais rencontré auparavant, pour lui dévorer le visage à pleines dents.

    L’addition : La scène est entièrement filmée par les caméras de vidéosurveillance. Lorsque la police arrive sur place, le sol est ensanglanté. Les autorités tentent de raisonner le zombie, mais elles n’obtiennent qu’un grognement de Rudy qui, la bouche pleine, est bien décidé à finir son repas. Il est donc abattu.

    5 Le cannibale de Milwaukee

    Le menu : Seize jeunes hommes homosexuels entre 1987 et 1991.

    Le cuisto : Jeffrey Dahmer dit « le cannibale de Milwaukee » est un jeune homme chelou. Forcé d’entrer dans l’armée par son père, il est viré pour alcoolisme. A son retour, il fait flipper ses proches qui s’éloignent progressivement de lui à cause de son comportement bizarre. Son casier bourré de plaintes pour abus sexuels ne lui suffit plus. Il se met donc aux meurtres avec viol, démembrement, nécrophilie et cannibalisme.

    La recette : En 1978, il ramène chez lui un auto-stoppeur avec qui il souhaite passer une nuit torride. Mais quand celui-ci décide qu’il est temps de partir, il le tue. Pendant neuf ans il s’abstient de butter les gens qu’il croise. Puis c’est la débandade : entre 1987 et 1991, il commet 16 meurtres. Dans la plupart des cas, il invite des jeunes hommes chez lui, les drogue, les démembre, les viole (vivants ou pas) puis choisit des morceaux qu’il mange et ceux qu’il conserve en guise de trophées (il en garde même sur sa cheminée).

    L’addition : Après avoir décidé de faire de ses victimes des zombies en leur forant le crâne pour y injecter de l’acide ou de l’eau bouillante, il est finalement arrêté par la police en 1991. Dans son réfrigérateur et les placards, les policiers retrouvent tout un tas de têtes, de pénis et de membres. Condamné à 957 ans de prison, il meurt la tête défoncée d’un coup d’haltère dispensé par un codétenu qui se prend pour le Christ.

    6 Le gang des éventreurs de Chicago

    Le menu : 18 femmes, principalement des prostituées

    Les cuistos : Le « Ripper Crew », composé de Robin Gecht (le cerveau), d’Edward Spreitzer et des frères Andrew et Thomas Kokoraleis est un groupe de tordus originaire de Chicago, tous adeptes de son excellence, le grand Satan.

    La recette : Le plan est toujours le même. Après avoir sillonné la ville, ils embarquent une prostituée. Dans l’appart’ de Gecht, ils la violent avant de la tuer, puis découpent ses seins pour se masturber dans la chair qu’ils dégusteront après coup. Le tout, en lisant des passages de la Bible satanique.

    L’addition : En 1982, ils sont arrêtés pour avoir poignardé une prostituée. On les suspecte alors d’être responsables de la disparition de 18 autres femmes. Finalement, Spreitzer et Thomas Kokolaleis sont condamnés à la prison à vie, Gecht prend 120 ans de prison et Andrew Kokoraleis est exécuté en 1999.


    Jeffrey Dahmer, au lycée, en 1978

    On a agi sous le commandement de deux anges, un Blanc et un Noir

    7 Le cannibale de Rouen

    Le menu : Un poumon de détenu

    Le cuisto : Nicolas Cocaign, alors détenu à la prison de Rouen depuis un an pour tentative de viol avec arme, se plaignait que personne ne l’aide et ne prenne en charge ses problèmes psychiatriques. Il se sait susceptible d’être dangereux et pense que Satan le pousse à commettre des crimes.

    La recette : En 2007, alors que l’un de ses codétenus sort des toilettes, Nicolas lui ordonne de se laver les mains. En guise de réponse, la victime lui « lance un regard méchant ». Nicolas perd alors son self-contrôle. Il a une pulsion sexuelle, une montée d’adrénaline. Il déshabille le détenu aux mains sales et le frappe jusqu’à ce que mort s’en suive. A l’heure du dîner, il découpe son pote avec une lame de rasoir et essaie d’extraire son cœur mais prend en réalité un poumon. Il goûte le morceau cru puis cuisine le reste avec des oignons et du riz.

    L’addition : Jugé coupable de meurtre, actes de torture et de barbarie, Nicolas Cocaign prend trente ans ferme, assortis de vingt ans de sûreté. Le troisième détenu, qui a assisté à la scène, se suicide en prison en 2009.

    8 Le trio croyant

    Le menu : Trois femmes…et des beignets vendus au marché.

    Les cuistos : Jorge da Silveira, Isabel Pires et Bruna da Silva, trois fervents croyants brésiliens qui ont agi « sous le commandement de deux anges, un Blanc et un Noir », dont Jorge a des visions depuis l’enfance. Persuadés d’avoir été missionné par Dieu pour purifier les âmes, ils choisissent leurs victimes en fonction des numéros de leur carte d’identité.

    La recette : Par trois fois au printemps 2012, Isabel attire des jeunes femmes chez Jorge en leur proposant un travail de nounou bien rémunéré. Mais, une fois arrivées dans la maison, Jorge les tue. Ensuite, ils mettent à tremper la chair dans de l’eau afin de la purifier. Une fois casher, les nanas sont bouffées, les parties les moins sympas étant cuisinées dans des beignets vendus au marché.

    L’addition : Les détails de la recette ont été retranscrits dans un livre de 50 pages, écrit et dessiné par Jorge. Deux des trois corps ont été retrouvés dans le jardin de leur maison, ce que les voisins n’ont que moyennement apprécié : ils ont foutu le feu à la baraque du trio.


    Le cannibale de Rouen à son procès

    Il m’a lancé un regard méchant…

    9 L’étudiant qui aimait le cerveau

    Le menu : Du cœur et du cerveau de colocataire

    Le cuisto : Alexander Kinyua, un fils de prof et étudiant américain de 21 ans souffrant, apparemment, de troubles psychologiques.

    La recette : En 2012, alors que son coloc dort, le petit Alex le butte à coups de hache. Il démembre le corps de l’homme, récemment arrivé du Ghana, avant de manger son cœur et une partie de son cerveau.

    L’addition : Le père d’Alexander finit par appeler les flics après que son autre fils lui a confessé avoir retrouvé la tête et les mains de la victime dans des boîtes en métal laissées dans la buanderie de la baraque. Alex avait pourtant dit à son père qu’il s’agissait de restes d’animaux et avait pris l’initiative de les balancer dans la benne à ordures de l’église voisine. Depuis, il est coincé entre l’asile et la prison.

    10 Le dépeceur de Montréal

    Le menu : Un étudiant Chinois

    Le cuisto : Luka Rocco Magnotta est un acteur porno raté, suprémaciste et fruit d’une mère dominatrice et d’un père alcoolo. Il a aussi été poursuivi par des groupes de défense des droits des animaux pour avoir posté des vidéos de lui en train de torturer des chatons.

    La recette : Une vidéo de 11 minutes, publiée sur BestGore.com, montre les différentes étapes du meurtre de Patrick Jun, un étudiant chinois, à Montréal. Il est ligoté, puis égorgé. A l’aide d’un couteau et d’une fourchette, on voit ensuite Magnotta couper un morceau de sa fesse (on suppose alors qu’il y a goûté). S’en suit la mutilation du cadavre, son démembrement et enfin le viol de ce qu’il en reste. Bande son : True Faith de New Order.

    L’addition : Magnotta a la très mauvaise idée d’envoyer des morceaux de Jun au Parti conservateur et au Parti libéral du Canada. Pas trop fans de la blague, ils envoient les flics à la recherche du jeune homme qui est déjà en cavale entre le Canada et l’Europe. Il est finalement arrêté à Berlin puis extradé vers le Canada. Son jugement aura lieu dans les mois à venir à Montréal.


    Luka Magnotta, à la cool

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