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    22/09/2010

    Depuis le Printemps, c’est le groupe déglingo-electro-beatbox qui monte

    Pourquoi les Twin Twin font-ils le buzz buzz?

    Par Leïla Yaker

    StreetPress a rencontré Lorent Idir, François Djemel et Patrick Biyik pour une « carte Blanche » chez Agnès B. Le groupe, découvert il y a 1 an dans un resto de burgers à Barbès, délivre de vrais happenings sur scène. Et ça continue!

    Hypothèse 1 Ils sont cools avec les journalistes

    Les Twin Twin sont dispos et prennent le temps de répondre à nos questions, en mimes et avec pas mal d’humour. Normal, le groupe est en représentation. L’interview commence par exemple par un « Twin Twin, oh yeah ! » groupé. Elle finira de la même manière. Et quand Laurent évoque le tournant qu’a pris leur carrière après leur rencontre avec Marie Audigier (leur manager) : « au début on est indépendants, on conduit un peu n’importe comment sur les routes, y a des virages, y a des bosses, on prend des chocs » François et Patrick miment simultanément le passage au dessus d’un dos d’âne, et ça part carrément en live …

    Hypothèse 2 Ils sont décalés

    « Nous, on trouve pas que c’est spécialement décalé. C’est juste un univers qu’on crée…comme ce qui se passe dans la Pop. (…) On peut dire kitch, mais c’est personnel en fait, et dès que c’est personnel, les gens ne savent pas trop (…) on crée petit à petit ». « On a un style qui s’appelle le street rock. C’est à dire que l’on fait du rock avec tout ce qui vient de la rue. C’est une sorte de cocktail avec de la techno, du slam, du carnaval, du rock, ambiance hip hop, de l’électro…Dans notre manière de composer, on ne se dit pas qu’on aime bien un genre et que l’on veut copier…on a une idée, on la fait…on ne se pose pas de questions. On fait comme on ressent ».

    Hypothèse 3 Ils sont branchés, mais pas trop quand même

    « On a fait plein de concerts et plein de rencontres. Notamment des rencontres qui, pour nous, sont importantes, au delà de la musique…c’est les gens de l’image, les stylistes, les graphistes, les artistes contemporains, les vidéastes… voilà tous ces gens qui nous ont permis de mettre en image nos visions, de travailler et de créer notre univers, et qui sont la raison pour laquelle on a été invités chez Agnès B aujourd’hui ».

    Hypothèse 4 Ils sont engagés

    « On n’est pas obligés d’être au premier degré dans la vie, on est pas obligé de faire « ouaiiiis j’ai envie de tuer le système… ! »…Nan, tu peux faire ça d’autres manières, plus artistiques, ou plus personnelles ou plus imagées, ou plus métaphorique, ou plus drôles. Voilà ! Il y a plusieurs façons de le faire. »

    Exemple : dans la chanson ZXR : « Je relève des défis, faits de confettis. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour faire partie du clafoutis ? Être un de ces fruits confis qui confie sa vie comme si je n’avais pas assez de mes propres conflits. A force de vouloir exister on s’oublie, on plie bagage vers une vie qu’on envie… »

    Hypothèse 5 Ils touchent à tout

    « Nous on était breakeurs. On vient de Montreuil et on a fait du graffiti avec tous les anciens (…). Patrick, lui, il vient de Villeparisis, et pareil, avec une culture hip hop à l’origine. C’est pour ça qu’on dit qu’on fait du Street rock… ». Les Twin Twin s’occupent du aussi du côté artistique et de la conception de leur clip. La seule chose à laquelle ils ne touchent pas est l’aspect technique. Mais ça ne devrait pas tarder.

    Twin Twin sera en concert le 6 octobre prochain à la Cigale.
    Les Twin Twin sur Myspace

    NDLR : Laurent Idir vient de sortir même son premier roman « Un nageur en plein ciel » chez Rivage Noir.

    Source: Leila Yaker | StreetPress
    Crédit photos: Michela Cuccagna pour StreetPress

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