Jour 1
Beaucoup de temps perdu dans les transports en commun et un train loupé font que malheureusement la journée du vendredi fut courte en matière de musique, et on s’en veut car, plus tôt dans l’après-midi, au dire des autres festivaliers les concerts de Foals, Crypress Hill et Kele étaient particulièrement réussis.
Cependant, on a quand même pu voir les Black Rebel Motorcycle Club site, on sent que la machine est rodée, sûrement la formule de la perfection, leur show est carré et efficace. Au final du très bon rock n’roll. D’autant plus que le concert était particulier pour Robert Levon Been qui a perdu son père une semaine plutôt. Il gratifie le public d’un « Fuck You » à la fin de la première chanson et dédicace Whatever happened à son père pour plus tard finir le set au milieu de la fosse.
Le choix s’impose entre Blink sur la grande scène ou partir à la découverte de DeadMau5 site sur la scène de l’industrie, ce ne fut pas bien compliqué. On choisit donc l’électro du Canadien, et on ne l’a pas regretté, d’abord grâce à la qualité visuelle du spectacle et aussi par la performance très rythmée, soutenue par une voix féminine entêtante.
Jour 2
Le live des Two Door Cinema Club site que l’on attendait surtout pour voir ce que vaut le groupe devenu hype depuis cet été, et globalement ce fut très propret, sans réel intérêt comparé aux Stereophonics, qui ont joué quelques instants auparavant, notamment grâce à la voix éraillée de son chanteur qui fait la beauté de leur musique.
Direction la grande scène pour Paolo Nutini site, certes ce n’est pas transcendant mais il délivre un blues-folk posé, agréable a écouter en étant assis dans l’herbe, un moment reposant.
Surtout qu’après les Queens Of The Stone Age site font leur entrée en scène et c’est très explosif, en particulier dans la fosse qui donne lieu à des pogos virulents et de nombreux slams. Le groupe réalise un set équilibré en enchaînant les tubes Feel hit good this summer et No one knows.
Après cet déferlante de hard rock stoner, dont nos pieds gardent toujours quelques séquelles, vient le tour de Massive Attack qui livre une musique planante en parvenant à conserver son intensité du début à la fin, le tout sur un décor visuel très politisé, avec des citations, chiffres et titres de journaux qui font débat.
Puis la journée s’achève avec 2 Many DJ’s site, qui à base de bootlegs revisitent des hits. Ils transforment la scène de la Cascade en une discothèque géante.
Jour 3
La journée commence par Wallis Bird, la chanteuse folk ne nous emballe pas. Toujours sur la scène de la Cascade arrivent les Black Angels, les rockeurs envoient une musique lourde et puissante teintée de psychédélisme marqué par les 60’s qui nous envoûte totalement. Cependant le set s’avère être court : environ 30 minutes, on aurait voulus plus, frustrant. Les barbus Eels ont donné un concert plutôt bluesy, très agréable à écouter. Mais du coup, on a loupé le set de I am un chien. Alors on se report sur Wayne Beckford, malgré une musique plutôt groovy, on se lasse vite.
La programmation fait que l’on doit encore choisir entre deux scènes, Rox et Beirut jouant tous deux à 18h, on opte pour le dernier. Finalement, il s’avère que Beirut est un excellent groupe si l’on veut faire une sieste allongé dans l’herbe.
Puis The Ting Tings nous offre une pop rafraîchissante, alternant les tubes et les nouveaux morceaux. A cela vient s’ajouter une mise en scène très travaillée qui montre que le groupe a vraiment pris de la bouteille.
Enfin Crystal Castles, dans un genre electro-trash punk jouissif a permis aux festivaliers de se défouler une ultime fois sur des beats ravageurs avant la clôture du festival. Le charisme d’Alice Glass sur scène est tout bonnement hallucinant, mêlé au jeu de lumières qui nous plonge dans une atmosphère vraiment intense. Le concert est parmi un des tous meilleurs du festival. Malheureusement, il aura été quelque peu gâché par l’arrivée de la pluie, on finit mouillés avec un peu de boue sur les chaussures, épuisés mais satisfait, le sourire au coin des lèvres.
Source: Valentin Dabo | StreetPress
Photos et crédits: Michela Cuccagna
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