C’est où : Embarqués dans un tour du monde cette année, Camille et sa copine ont visité un camp de « femmes-girafe » en pleine forêt, dans la région de Chiang Mai.
Les gens : Les Kayan sont un sous-groupe du peuple Karenni originaire de Birmanie, pays que beaucoup ont fui à cause du régime militaire. En Thaïlande, ils ne disposent pas de statut légal et sont regroupés dans des camps transformés en véritables parcs touristiques. Principales attractions, les femmes dont le long collier en spirale de laiton tasse les épaules et les côtes, donnant ainsi l’illusion d’un cou allongé.
Comment ça se passe : Les « femmes-girafe » se font photographier dans des camps auxquels les touristes accèdent pour une dizaine de dollars par tête. Seuls les gains des ventes de produits artisanaux leur sont reversés directement. En 2008, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé au boycott de ces camps.
Le trip : « Dès le début, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Les femmes semblaient parquées, elles faisaient la gueule et les touristes ne respectaient rien. Ils les matraquaient de photos sans leur demander l’autorisation. C’est juste une boîte à fric, un vrai zoo humain. Je suis sorti de là dégoûté et choqué. Ça m’a donné envie de me renseigner sur ces femmes et j’ai compris qu’elles risquent d’être renvoyées en Birmanie si elles sortent de ces camps. »
Map – La province de Chiang Mai, non loin de la frontière birmane
Part 1 Pour retrouver la première partie de nos récits de vacances dans des zoos humains, c’est ici
Map - Pour afficher un lieu sur la carte, passez la souris sur l’icône et cliquez sur le nom du lieu
Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.
Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.
Je fais un don à partir de 1€ 💪Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.
Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.
Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.
Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.
Je donne
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER