Alors que le G20 ouvre officiellement ce jeudi, la nuit dernière a été consacrée à une réunion d'urgence sur la Grèce. La rédaction de StreetPress était (presque) aussi de la partie, avec des délégués qui causaient sans langue de bois.
« Quand on se fait une gloire de ne jamais payer en buvant son uzo, c’est facile de dire que c’est la faute des marchés »
Rue Chabrol (Paris 10e) – Il y a le G20 de Cannes, avec son slogan « Nouveau monde, nouvelles idées » . Et puis le G20 de la rue Chabrol (Paris 10e), avec un mot d’ordre plus porteur, au vu des difficultés actuelles de la zone euro : « Dépenser moins sans aller loin » .
Alors qu’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy faisaient la fermeture cette nuit, pour une nocturne consacrée aux Salakis (avec l’annonce d’un référendum grec programmé pour le 4 décembre) la caméra de StreetPress interrogeait à la sortie les délégations :
Sur le double jeu de Papandréou : « Nos dirigeants ont eu grand tort d’oublier que les Grecs sont tous des tricheurs »
Sur le plan d’aide à la Grèce : « Chaque Grec est responsable de la situation où il se trouve. Quand on se fait une gloire de ne jamais payer d’impôts, de tout payer en liquide, en buvant son uzo, c’est facile de dire que c’est la faute des marchés et qu’on les a pas prévenus »
Sur les produits toxiques : « Oui, on en a vu beaucoup »
Ce que vous attendez de ce G20 : « Un meilleur design, des crumbles aux pommes, des produits moins chers »
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