02/10/2015

Communiqué de la rédac’

Le fondateur de la LDJ perd son procès contre StreetPress

Par StreetPress

Pierre Lurçat, le fondateur de la Ligue de Défense Juive avait attaqué StreetPress en justice. Le verdict est tombé mercredi 30 septembre. Lurçat a été débouté de toutes ses demandes contre StreetPress

Le fondateur de la Ligue de Défense Juive (LDJ) Pierre Lurçat avait assigné StreetPress en référé le 9 septembre dernier. Dans le viseur, notre enquête au long cours La Ligue de Défense Juive en vrai, parue en septembre 2014.

Lurçat demandait « l’insertion forcée » d’un droit de réponse et le retrait d’une photo de lui. Dans son jugement rendu le 30 septembre, le TGI de Paris a débouté Pierre Lurçat de toutes ses demandes.

Extrait du jugement du TGI de Paris dans l'affaire Lurcat contre StreetPress /

Plusieurs articles de presse s’étaient fait écho du procès (comme ici, ici ou encore ici ) Et fin août, la rédaction de StreetPress avait lancé un crowdfunding sur Ulule, demandant à ses lecteurs de l’aider à financer nos frais de défense.

Dans cet appel, nous écrivions :

« Même si nous sommes dans 95% des cas assurés de gagner, les procès et les menaces de plaintes nous prennent énormément de temps et sont une menace sur notre trésorerie »

Le procès intenté par Pierre Lurçat à StreetPress est l’illustration de tout cela : un intense travail de notre directeur de publication ainsi que de notre avocat pour préparer notre défense et des frais de défense qui restent à notre charge. En effet, dans son verdict, le tribunal déboute Pierre Lurçat de ses demandes, mais ne le condamne pas à rembourser les honoraires de notre avocat.

C’est donc grâce au crowdfunding sur Ulule, dont l’objectif a été atteint en 48 heures, que StreetPress a pu financer ses frais de défense. Une aide d’autant plus précieuse que, malgré cette victoire, nos frais de justice ne seront pas remboursés.

Merci pour vos contributions sur Ulule, qui soutiennent concrètement l’indépendance de StreetPress et pour tous les messages de soutiens que vous nous avez adressés. Quant à la rédac, elle continue à enquêter, partir en reportage, et à vous préparer de prochains articles made in StreetPress.