Qui dit 14 juillet, dit grosse cuite la veille. Reste à savoir où aller danser. Heureusement à Paris, il y a en a pour tous les styles : même les punks font la fête nationale.
1 « Soirée sans-culottes » au Quai17, un club échangiste
L’ambiance : « C’est la nuit des révolutionnaires, des sans-culottes », au sens propre. Ambiance velours rouge et taches suspectes.
Le lieu : Le Quai17, « club libertin mixte » situé au 15 quai de l’Oise, Paris 19. Entrée gratuite pour les couples jusqu’à 22 heures, après c’est 60€. 105€ pour les hommes seuls et 20€ pour les femmes.
Dress-code : Tenue sexy obligatoire pour les femmes, veste de rigueur pour les hommes.
Le petit plus : Offrez votre string au barman et vous aurez une coupe de champagne en échange. « Attention il faudra l’enlever devant lui », insiste l’organisateur. Et de préciser que l’année dernière il y a eu « 85 strings offert ! »
2 « Le bal antinational », concerts punk
L’ambiance : En arrière-scène, une bannière rouge et noire siglée du nom de l’asso : « Collectif contre culture ». Au mur, des affiches en hommage à Clément Méric ou appelant au boycott d’Israël. Côté prog : opéra noïse, punk’n‘roll, rock’n‘roll, punk hardcore et chansons anar-punk. Que du lourd !
Le lieu : Le « Centre International de culture populaire », 21 rue Voltaire, Paris 11. Prix libre « en soutien au C.C.C ».
Dress-code : Polos Fred Perry, rangers et piercings.
Le petit plus : Des torses velus sur scène et de la 8.6 en canettes au bar.
En soutien au C.C.C
3 « La Révolution clubing », à l’Olympia
L’ambiance : Sur scène, light show, danseurs en strings et boules à facettes. Aux platines les DJ préférés des auditeurs d’NRJ : Antoine Clamaran et Gena LG, « le remixeur de Lady Gaga et Mylène Farmer ». Ambiance Macumba garantie.
Le lieu : « L’Olympia Bruno Coquatrix », 28 Boulevard des capucines, Paris 9e. Entrée à partir de 29€.
Dress-code: Strass et paillettes, pour les filles. Chemise fuchsia et col relevé pour les mecs.
Le petit plus : Vous ne rêvez pas : des « gogos et performers viendront rythmer la soirée aux travers de tableaux emprunts d’esthétisme et de sensualité » inspirés… du tableau de Delacroix, La liberté guidant le peuple. « Un grand classique révolutionnaire », ajoute le communiqué de presse. Encore un qui doit faire des loopings dans sa tombe.
4 « Le bal des ginettes », ambiance électro sur les quais
L’ambiance : « Les ginettes armées » promettent de « sortir l’artillerie lourde ». En l’occurrence en tête d’affiche, un vétéran des raves : The Driver aka Manu Le Malin. En clair ambiance teuf au soleil, bière et MD.
Le lieu : La « plage éphémère », sur le quai du port, juste à côté du pont Alexandre 3 (côté rive gauche). En plus c’est gratuit, puisque c’est directement sur le quai.
Dress-code : Venez comme vous êtes, un chapeau pour le soleil en plus.
Le petit plus : Un stand de bagels et burgers pour ceux qui ont les crocs.
Sortir l’artillerie lourde
5 Le « bal de la fraternité », organisé par les communistes du 13e
L’ambiance : Les débats risquent d’être aussi enflammés que le dancefloor. Pour les communistes « la fête, l’amitié, la joie sont les armes pacifiques de toutes celles et ceux qui veulent inventer un avenir meilleur. » C’est parti pour la révolution en dansant !
Le lieu : Rendez-vous sur la bien nommée place de la Commune, Paris 13e. Entrée gratuite.
Dress-code : Collier de barbe façon Robert Hue, bouc fourni à la Karl Marx ou barbichette façon Trotski : dans tous les cas, la pilosité est de rigueur.
Le petit plus : Playlist révolutionnaire pour tous avec Jean Ferrat, Alexis HK, Carlos Puebla, et Zebda au menu.
La fête, l’amitié, la joie sont les armes pacifiques de toutes celles et ceux qui veulent inventer un avenir meilleur
6 Le bal des pompiers à la caserne de Bitche
L’ambiance : Deux spots au choix dans cette caserne du 19e. Côté scène, un concert live « ambiance mariage » avec de grosses reprise des tubes des années 80 et 90, dixit notre journaliste Jacques Torrance. Dans la cour, des DJ « plutôt bof ». Un vrai bal des pompiers, quoi.
Le lieu : La caserne de Bitche, à deux pas du canal de l’Ourcq, Paris 19.
Dress-code : Uniforme de soldat du feu et muscles saillants.
Le petit plus : « Depuis les fenêtres du premier étage, les pompiers montrent leur torse. Par contre, ils ne se déshabillent jamais vraiment », explique un habitué. Des michtonneurs qu’on vous dit.
Depuis les fenêtres du premier étage, les pompiers montrent leur torse
7 Le « bal pop‘ du Grand Palais »
L’ambiance : Et non, ce n’est pas une soirée caritative pour renflouer les caisses de l’UMP ! Au Grand Palais, c’est ambiance branchée avec du airplay, « un orchestre de 20 musiciens qui reprendra le meilleur de la pop musique. » Voilà qui devrait faire plaisir aux fans de Julien Doré.
Le lieu : Sous la nef du Grand Palais, Paris 8e. Entrée 15€ en prévente, 20€ sur place.
Dress-code : Chemise en jeans et cravate fine. Plus vous ressemblerez à un chroniqueur du Grand Journal, plus vous serez dans le ton.
Le petit plus : Le billet VIP à (seulement) 150€ « qui offre de nombreux avantages, notamment une entrée dédiée plus rapide et réservée aux VIP ». Si ça, ça ne vous fait pas rêver…
Un orchestre de 20 musiciens qui reprendra le meilleur de la pop musique
8 Le bal Musette
L’ambiance : Ici pas de DJ mais des accordéons et des guitares sèches qui devraient ravir les fanas de musique à trois temps ou de jazz manouche. Attention, une grand-mère en robe à pois pourrait bien t’inviter à guincher.
Le lieu : Jaurès, sous le métro aérien. Par contre c’est un before, ouvert de 16 à 18 heures.
Dress-code : Robes qui tournent et tissus fleuris pour ces dames. Bretelles et béret pour ces messieurs. Besoin de faire un tour en friperie ?
Le petit plus : Les « ambassadeurs », des danseurs expérimentés en charge d’initier les néophytes aux secrets de la valse, du tango et autres rondes tziganes.
9 « Le bal folklorique »
L’ambiance : Après plusieurs années de bataille juridique, les « soirées folks » retrouvent les bords de seines. La mairie les avait un temps interdites en raison d’une guéguerre interne à l’association dont deux danseurs acharnés revendiquaient la présidence. Les mœurs se sont adoucies en musique et vous pourrez cette année à nouveau danser sur des airs de musique traditionnelle.
Le lieu : Rendez-vous dans les « amphithéâtres » à ciel ouvert du quai Saint-Bernard, Paris 5e.
Dress-code : Pas vraiment de tenue de rigueur, si ce n’est de bonnes chaussures pour valser jusqu’au bout de la nuit.
Le petit plus : Rosé et saucisson tiré de la glacière, toujours les bienvenus.
10 La Garden Party à l’hippodrome de Longchamp
L’ambiance : « Le meilleur du galop, le meilleur du son », promet l’organisateur. Au programme de la journée : course hippique et DJ Set avec en guest à partir de minuit, le dandy mondain de Canal +, Ariel Wizman, DJ à ses heures perdues.
Le lieu : Rendez-vous sur les pelouses de l’Hippodrome de Longchamp, Paris 16e. Attention, entrée uniquement sur invitation (à demander ici). On s’amuse tellement plus entre riches.
Dress code : Chapeau à plumes et nœud papillon. On est entre gens biens.
Le petit plus : A 18 h40 vous pourrez assister au « prix Maurice de Nieuil », une course de 2.800 mètres réservée aux chevaux de plus de 4 ans gagnée en 2012 par « Tac de Boistron ».
bqhidden. Le meilleur du galop, le meilleur du son
- Tops /
- Concert /
- Paris /
- Musique /
- Clubbing /
- plan clubbing /
- 14 juillet /
- Pompiers /
- Antifa /
- Punk /
- Auteuil Neuilly Passy /
- Culture /
- A la une /