CFJ, IPJ, ESJ Lille ou IFP… Quelle école de journalisme sera en tête de notre palmarès 2013 ? Découvrez le classement 2013 des meilleures formations au journalisme de France.
L’ESJ Lille en tête, qui devance d’un cheveu le CFJ (2e), suivi de l’IPJ (3e), voilà le podium du second classement des écoles de journalisme françaises que publie StreetPress. Après avoir publié en 2011 le premier classement jamais réalisé des formations au journalisme, nous publions cette année une édition refondée de notre palmarès en partenariat avec «Le Figaro Etudiant».
Le classement 2013 des écoles de journalisme note les écoles sur 100 points, qui correspondent à 9 notes thématiques (sélectivité et attractivité, moyens pédagogiques, moyens techniques, avis des recruteurs, prix de journalisme obtenus, employabilité, reconnaissance par la profession, le réseaux d’anciens et l’ouverture sociale). Cette annnée, seuls les IUT et les écoles sont évalués. Les licences pro et masters pro font l’objet d’un article à part. Au bout du compte, après 3 mois d’enquête de la rédaction de StreetPress, 3 groupes d’écoles se distinguent dans notre palmarès :
1 Les écoles de haut de tableau
Derrière l’ESJ Lille et le CFJ, on retrouve l’IPJ (3e), l’IFP (4e), l’IJBA (Bordeaux, 5e), l’EPJT (Tours, 6e), le CUEJ (Strasbourg, 7e), l’école de journalisme de Sciences Po Paris (8e) et le Celsa (9e). L’IUT de Tours réalise une des plus fortes progressions de notre palmarès, avec 5 places gagnées par rapport à 2011, obtenues notamment grâce à ses efforts d’ouverture sociale, critère sur lequel elle obtient la meilleure place, devant l’IPJ.
2 Les écoles de milieu de tableau
En milieu de tableau, l’IUT de Lannion (10e) perd 7 places par rapport à 2011, ce qui représente la plus grosse chute du classement. L’IUT est en proie à des bouleversements liés à la loi LRU, qui a entraîné des réductions de moyens et d’effectifs. Suivent l’EJDG (Grenoble, 11e), l’EJT (Toulouse) 12e ex aecquo avec l’IUT de Cannes, qui a obtenu en avril dernier la reconnaissance par la profession et fait son entrée dans notre palmarès. L’EJCAM (Marseille) est 14e.
3 Les écoles de bas de tableau
L’ISCPA Paris (15e) gagne 3 places, tandis que l’IEJ Paris (16e) remonte de 9 places. Comme les suivantes, ces formations délivrent un diplôme reconnu par l’Etat, mais ne disposent pas du sésame de la «reconnaissance par la profession». Plus flexibles que la plupart des formations reconnues en terme de cursus (entrée post-bac ou réorientation après un détour par la fac) et de scolarité, elles ont en revanche moins la cote auprès de notre panel de recruteurs. Viennent ensuite l’EDJ Nice (17e), l’ISCPA Lyon (18e), l’IEJ Marseille (19e) et HEJ Montpellier (20e). Tout en bas du classement, Sup Journalisme (La Roche-sur-Yon, 21e) et l’ISFJ (22e) se disputent la dernière place du palmarès.
Cliquez sur l’école pour afficher sa fiche complète :
L’IUT de Tours (6e) est une des plus fortes progressions du palmarès 2013
La Méthodologie du classement
Les journalistes classent tout : les hôpitaux, les écoles de commerce, les villes les plus violentes mais aussi les villes fleuries ou les filles les plus sexy. En ce qui concerne les classements d’écoles et d’universités, toutes les formations y passent… sauf les écoles de journalisme !
Depuis notre premier palmarès réalisé en 2011, le secteur a connu quelques bouleversements (rapprochements entre écoles et universités, nouvelles reconnaissances par la CPNEJ…) et il nous a semblé important de proposer, à l’attention des futurs étudiants, un nouvel état des lieux des formations en journalisme.
Notre objectif, à travers ce classement, reste inchangé : aider les futurs étudiants en journalisme à mieux s’y retrouver parmi l’abondance de formations proposées. C’est, hélas, trop souvent l’école qui a les plus belles plaquettes de présentation ou le plus beau stand sur un salon étudiant qui emporte les suffrages d’étudiants mal renseignés.
Voici sur quels critères StreetPress et «Le Figaro Etudiant» se sont appuyés pour réaliser le palmarès 2013 des écoles de journalisme :
1 La sélectivité et attractivité (15 points) :
La sélectivité mesure le ratio ‘‘nombre de candidats / nombre d’inscrits’‘ tandis que l’attractivité s’intéresse au nombre de candidats qui se présentent au concours.
Pourquoi ? Plus une école est sélective et attractive, plus elle sélectionne les meilleurs étudiants parmi un nombre plus grand de candidats. C’est l’assurance que le niveau dans la classe sera bon.
Les écoles les mieux placées : Les IUT (qui recrutent post-bac) sont les mieux classés, devant le Celsa, l’IFP et l’IJBA.
2 Les moyens pédagogiques (8 points) :
Les moyens pédagogiques correspondent à la qualité et au volume des enseignements, ainsi qu’aux conditions dans lesquelles ils sont dispensés.
Pourquoi ? Parce que, par exemple, le nombre d’heures de cours par an peut varier du simple au double selon l’école.
Les écoles les mieux placées : L’IUT de Lannion, l’ESJ Lille, le CFJ, le CUEJ et l’Ecole de Journalisme de Toulouse (EJT).
3 Les moyens techniques (15 points) :
Le critère « moyens techniques » évalue la qualité et la disponibilité des équipements multimédia, tels que les postes dédiés aux logiciels de PAO, les caméras vidéo ou les studios radio et télé. La mise à disposition de fils d’agence, de bases de données ou bien sûr de la presse est également notée.
Pourquoi ? Parce que l’apprentissage du journalisme passe aussi par des savoir-faire techniques.
Les écoles les mieux placées : L’école de journalisme de Sciences Po Paris, le CUEJ et l’IFP, qui aura terminé la construction de ses nouveaux studios pour la rentrée prochaine.
4 Les avis recruteurs (25 points) :
StreetPress a interrogé un panel de recruteurs issus de tous les supports (presse, radio, télévision et web) avec à chaque fois un équilibre média national / média local, et une variété des types de rédactions. Nous avons évalué la notoriété spontanée, la notoriété assistée et l’image associée à chaque école.
Pourquoi ? On choisit aussi une école de journalisme en fonction de la valeur de son diplôme. Plus la note ‘‘recruteurs’‘ est bonne dans notre palmarès, plus avoir la mention de l’école sur son CV est un plus pour décrocher un stage ou un job.
Les écoles les mieux placées : L’ESJ Lille, le CFJ, l’IJBA, Sciences Po Paris et l’IPJ.
5 Les prix de journalisme (5 points) :
Cette note s’intéresse aux prix de journalisme et bourses gagnés par les étudiants pendant leur scolarité, ainsi que les grands prix de journalisme obtenus par les diplômés de l’école.
Pourquoi ? Les prix de journalisme obtenus témoignent de la capacité des écoles à former de bons journalistes !
Les écoles les mieux placées : L’ESJ, le CFJ et l’IPJ.
6 L’employabilité (7 points) :
Le critère « employabilité » évalue la capacité d’insertion professionnelle des formations étudiées, mais également la qualité des travaux réalisés par les étudiants pendant leur scolarité, qui témoignent de leur niveau à la sortie de l’école.
Pourquoi ? L’employabilité est un critère important, dans un secteur en difficulté économique.
Les écoles les mieux placées : Le CFJ, l’IJBA, l’ESJ Lille, l’IPJ et l’EJDG.
7 La reconnaissance par la profession (10 points) :
La reconnaissance par la profession est décernée par la CPNEJ, un organisme qui réunit syndicats de journalistes et éditeurs de presse (Pour plus d’infos, voir ici). Concrètement, un étudiant diplômé d’une école reconnue sera favorisé pour certains processus de recrutement dans de grandes maisons comme Radio France, ainsi qu’une progression plus rapide sur la grille de salaires de la convention collective, en n’ayant à faire qu’une année au lieu de deux sous le statut de « journaliste stagiaire ».
Pourquoi ? La reconnaissance par la profession est un plus pour intégrer les rédactions les plus prestigieuses.
8 Le réseau d’anciens (5 points) :
Cette note évalue le dynamisme du réseau des anciens élèves de l’école : aussi bien le nombre d’anciens élèves que l’existence effective d’un réseau d’anciens sont étudiés.
Pourquoi ? En journalisme, le recrutement par cooptation est davantage la règle que l’exception !
Les écoles les mieux placées : Le CFJ, l’IFP, l’IJBA, l’ESJ Lille, l’IPJ Paris Dauphine et le CUEJ (Strasbourg).
9 L’ouverture sociale (10 points) :
Nous avons mesuré l’ouverture sociale en étudiant les conditions offertes aux élèves boursiers qui suivent la formation, et la proportion d’élèves qu’ils constituent. Les programmes, en amont de la formation, qui encouragent l’arrivée de candidats issus de la diversité, sont également pris en compte.
Pourquoi ? Parce qu’il faut plus de diversité sociale et culturelle dans nos rédactions !
Les écoles les mieux placées : L’IUT de Tours, avec son programme Médias et Diversité, tourné en direction des lycées et son inscription quasi gratuite pour les boursiers est l’école la mieux notée. L’IPJ, désormais rattaché à Paris Dauphine et sa charte de la diversité, l’ESJ Lille et sa prépa en partenariat avec le Bondy Blog et le CFJ et le programme la Chance aux concours font également beaucoup d’efforts dans ce domaine.
Notre objectif : aider à mieux s’y retrouver parmi l’abondance de formations proposées
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