Ils se lancent dans le tourisme, produisent un vin «atomique», dirigent une crèche ou surfent sur le label Made in Fukushima pour vendre leurs fruits et légumes. Rencontre avec ceux qui croient qu'à Fukushima «les légumes sont plus sûrs»
Deux ans après la catastrophe de Fukushima, les riverains de l’atome se battent pour relancer l’économie de leur bout de terre cramé par les radiations.
Ici et là germent des idées surprenantes, presque folles vu de notre côté du globe : monter une nouvelle centrale écologique à quelques encablures des réacteurs dévastés, lancer un label de produits agricoles made in Fukushima, produire « un vin atomique », ou surfer sur le tourisme autour de la catastrophe. Et que penser de ce couple qui a choisi de quitter Tokyo pour se lancer dans l’agriculture, justement à l’ombre des anciens réacteurs ?
Romain Lejeune s’est rendu à Fukushima, avec Naoko Seki et Junko Kasahara. Ensemble ils ont rencontré ces Japonais qui se réinstallent près de la centrale.
Les portraits
« De l’électricité propre à Fukushima » Katou Katsuichi lance une nouvelle centrale électrique à Fukushima
« Du tourisme en zone irradiée » Shinobu Nakazato va ouvrir une chambre d’hôtes à Fukushima
« On a choisi de venir quand même » Massanori et Yoshié Kobayashi ont déménagé à Fukushima après la catastrophe
« Bien sûr, on va faire un vin atomique ! » Motohiro Seki et Seiji Saito viennent de planter un vignoble à Fukushima
« Maintenant, ils ont pris l’habitude » Setsuko Kurihara dirige la crèche de Fukushima
« Ici les légumes sont plus sûrs qu’ailleurs » Noboru Saito fait la promotion des légumes made in Fukushima
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