11/06/2010

Le secrétaire général de Blu-Ray Partners France répond à StreetPress

Le Blu-Ray est-il réservé aux riches ?

Par Manuella Anckaert

Mercredi c'était la conférence «Le Blu-Ray en France : point sur le marché et perspectives». Une bonne occasion de demander si la technologie Blu-Ray était réservée aux riches car il faut compter un budget mini de 405€ pour s'équiper.

1. Les faits

Mercredi 9 juin, l’association Blu-Ray Partners France – qui réunit « les pro » du Blu-Ray – organisait une conférence de presse sur les nouveautés du secteur. On menu: des « division retail » en veux-tu en voilà, du « movie IQ » à gogo et bien évidemment des « BD live ». Parmi les journalistes présents pour assurer la pub de la raie bleue: Télé 7 jours, Télé Star et Télé Câble Satellite Hebdo.

2. Le background

Pour rappel, pour visionner un disque Blu-Ray, il vous faut : un lecteur Blu-Ray (prix minimum sur le web 123€) ou une Playstation 3 (299€) et surtout une télévision Full HD (prix minimum sur le web 270€). Si vous vous débrouillez bien vous pouvez trouver des films en DVD Blu-Ray à partir de 12 euros, mais les nouveautés sont vendus au prix coûtant de 29,99 euros.

Le Blu-Ray c’est cher et en plus ça sent la loose. Les ventes de lecteurs Blu-Ray s’élèvent à 280.000 pour 2009, mais le chiffre est à relativiser, cela ne représente que 10% des ventes totales des lecteurs de disques. Quant aux DVD Blu-Ray, ils n’occupent que 8% du marché de la vente vidéo.

3. La question Streetpress

Le Blu-Ray est-il réservé aux riches ?

4. La réponse de Arnaud Brunet, secrétaire général de Blu Ray Partners France

« De toute façon le riche, c’est toujours l’autre » commence Arnaud Brunet, le promoteur du Blu-Ray en France. « Les lecteurs Blu-Ray ont été introduits à des prix chers parce que c’était une nouvelle technologie. Aujourd’hui les lecteurs d’entrée de gamme sont à peine plus chers que les lecteurs dvd classiques. » explique t-il.

Pourtant les ventes ne décollent pas. La croissance de 158% par rapport à l’année précédente est l’arbre qui cache la forêt. En volume, les ventes sont en réalité passée de 3,5% à 8% sur le marché du disque vidéo.

Source: Manuella Anckaert | StreetPress