15/07/2011

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Un après-midi au rayon déodorant du Monoprix Opéra

Par Charlotte Cortes

Anti transpirants, billes, sticks, sans-alcool ou pierre d'alun… on a passé un après midi au rayon déo du Monop'. Avec les clients pressés, les indécis et ceux qui puent. Bouchez vous le nez, c'est parti !

Narta lifestyle « Moi je préfère les anti-transpirants. Ca bloque pas la transpiration mais c’est mieux, ca évite les vilaines auréoles ». Notre première cliente de l’après-midi au rayon déodorant du Monoprix Opéra (Paris 1er) s’appelle Salvatori. Et ici, elle confesse avoir « presque tout testé ». Elle est rejointe par une jolie trentenaire qui fonce sans hésiter sur son déo et le cache rapidos discretos dans son panier. « Je sais lequel j’aime, c’est pour ca, je reste fidèle ». Les anti-transpirants ? « J’y crois pas ! Moi on m’a dit que c’était un attrape-couillon… et que ce n’était pas très bon pour la peau : c’est obligé après tout de transpirer ». Les 2 repartent avec un Déo Narta, l’une à bille, l’autre en stick.

Sanex vs. Dove Quelques minutes plus tard, c’est un beau mâle qui débarque. Zeus, tatouages et veste en cuir, est là, hésitant, devant le rayonnage homme : « Ah non, moi les trucs forts qui font mâle j’en veux pas ! Ce que je recherche c’est plutôt un déo qui hydrate la peau». Et qu’est-ce qui nous vaut la visite ? « Là, je suis venu exprès parce que j’ai un cours de gym après le boulot et sans déo… ça craint.»

Et voilà Marie qui arrive en courant. Oulala ça sent l’urgence. Elle se jette sur un deo en stick (qui ne lui a rien fait, le pauvre). «J’en ai pas mis ce matin ! J’en avais plus alors direct à la pause déjeuner j’ai foncé », lance-t-elle dans un sourire. Grosse fana du bio, elle fait l’impasse pour les déos. Zeus repart avec un Sanex en spray. Marie avec un mini Dove en bille.

Rexona en pack de 3 Posté à notre rayon, on discute avec Marina qui elle kiffe les déos à la pierre d’Alun. On a aussi la visite de Laurent qui fait un crochet pour acheter son Sanex qu’il ne trouve pas en bas de chez lui. Et puis Kim qui vient acheter 3 flacons de Rexona.

« ça va, je sais ce que je cherche » 10 minutes plus tard, je tombe sur Martin, la quarantaine chic avec son costard et ses boutons de manchette : « Non, non ça va, je sais ce que je cherche… Après plusieurs années d’études, j’ai enfin trouvé et gardé le plus efficace. Ils les font presque tous sans alcool maintenant ! Mais ça ne marche pas sans alcool… ». Pour monsieur, ce sera Mennen II en stick.

Alors que je suis en train de discuter avec Martin, une grande brune accourt et pousse tout le monde sur son passage. : « Oh lala ! Je suis très pressé, je devrais être au boulot depuis au moins une demi-heure » s’exclame Raphaëlle dans un souffle. « Vous avez pas vu des lingettes ? ». Ah une pionnière. « J’utilise mon déo différemment pendant l’été, avoue-t-elle, j’achète des lingettes pour la journée et le matin je me mets du déodorant sans alcool et sans parfum », nous confie-t-elle.

Le déo, la nuit aussi Et après Juliette, une « bille addict » qui repart logiquement avec un déo Bourgeois bille, on termine notre après-midi avec Alexis, une américaine qui a comparé les déos d’un côté et de l’autre de l’Atlantique : « Aux Etats-Unis, les déos sont plus grands et sont plus forts aussi… Je pense que c’est pour cela qu’il y a une rumeur comme quoi les Français ne sentent pas bon… c’est sûrement parce que leurs déos ne sont pas aussi forts que les nôtres ». Sympa. Révélation : « Il y a une manière très populaire de mettre du déodorant en Amérique : quelques pschiiits avant de dormir la nuit et c’est bon pour le lendemain ! ». Youpi.

«J’en ai pas mis ce matin ! J’en avais plus alors direct à la pause déjeuner j’ai foncé»


Bienvenue au rayon beauté du Monop’ Opéra (Paris 1er)