Les pays de la zone Euro et le FMI ont accordé à la Grèce un prêt de 110 milliard d'euro échelonné sur 3 ans. En échange de cette aidé économique, le pays s'engage à respecter un plan d'austérité sans précédent.
110 milliards pour réduire le déficit public
Les ministres des Finances des pays de la zone Euro ont activité hier à Bruxelles le plan de sauvetage de l’économie grecque. Les pays de la zones Euro y contribueront avec un apport de 80 milliards d’euros, tandis que le FMI prêtera 30 milliards d’euro. Le France participera à hauteur de 16,5 milliards d’euros. Objectif du plan de sauvetage: ramener le déficit public de la Grèce à moins de 3% du PIB d’ici 2014 alors qu’il est aujourd’hui de 14%.
Des mesures d’austérité qui remettent en cause les acquis sociaux
En contrepartie de cette aide, le FMI et l’Europe imposent à la Grèce une série de mesures d’austérité. Parmi elles l’augmentation de la TVA de 21 à 23%, un gel des salaires et des retraites de la fonction publique, et l’instauration d’un âge minimum de départ à la retraite à 60 ans.
« Les plus injustes et les plus dures de l’histoire moderne de la Grèce »
Les syndicats grecs ont appelé à faire barrage à ces mesures avec une grève générale organisée le 5 mai. Giannis Panagopoulous, président de la GSEE le principal syndicat du secteur privé, a affirmé qu’il s’agissait des mesures « les plus injustes et les plus dures de l’histoire moderne de la Grèce » et qu’elles allaient « aggraver la récession et plonger l’économie dans un coma profond ». Après la crise économique, la crise sociale peut vraiment commencer en Grèce.
Source: StreetPress | Euronews