Report photo du concert de Opeth au Bataclan (Paris), samedi 3 avril. Une série de clichés signés Michela Cuccagna pour StreetPress.
Du metal mais avec de gentils fans
A StreetPress on aime aussi le métal. Ce soir les Suédois de Opeth ont rempli le Bataclan. Et on avait un peu peur que des torrents de sang coulent dans les travées ou que des scènes de massacre se déroulent sous nos yeux. Que nenni. Cela a été assez surprenant de découvrir de gentils fans aux cheveux bouclés et t-shirt “Porcupine Tree”.
Un groupe qui traverse le temps
Opeth est né dans lointaine décennie 1990. Son père fondateur, le frontman Mikael Âkerfelds n’a jamais quitté la formation. Ce qui est intéressant dans ce band dit de “heavy metal” c’est la diversité de leurs influences musicales. Chants gutturaux et séquences instrumentales agressives s’alternent tout en maîtrise avec des progressions mélodiques très douces. Leur nom vient de l’empire imaginaire Opet (la ville de la lune) tiré du célèbre roman Sunbird de Wilbur Smith.
Opeth – Porcelain Heart
En extase devant ces gros vikings.
Le concert de ce soir était divisé en deux parties: La première heure dédiée à la récitation de leur plus grand succès, l’album Blackwater Park (2001) et l’autre heure et demie consacrée aux autres albums.
Les morceaux sont très longs (parfois plus de 10 minutes) et les paroles beaucoup moins violentes que chez les autres groupes du métal. Au menu: des thèmes poétiques comme la souffrance, la beauté, le spleen. Éblouis par leurs brillantes capacités techniques on se réjouit de ne pas avoir été lynchés par un public en extase devant ces gros vikings.
Leur MySpace
Source et crédits photos: Michela Cuccagna | StreetPress
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