A peine sorti de garde à vue, Pete Doherty donnait un concert secret dans un bar d'étudiants à Paname. StreetPress a donc risqué sa peau au Truskel (Paris), entre des hordes de groupies surexcitées, prévenues par SMS à la dernière minute. Exclu.
L’album photo du concert surprise, mercredi 24 mars:
Pete s’invite comme une fleur au Truskel
La nuit vient de tomber et l’atmosphère au Truskel (Paris 9e) est assez relax. Pas trop du monde pour le moment et on se réjouit d’y être: Personne ne pourrait soupçonner que dans quelques instants une star mondiale du rock va donner un concert acoustique gratuit. Sauf que doucement la salle commence à se remplir jusqu’à l’explosion. Le dance-floor est minuscule, et il doit bien y avoir 70 personnes. Notre chouchou se fait attendre: Après 15 minutes d’attente, la température atteint facile les 40° et on commence à se demander si tout ça ne serait pas qu’une rumeur.
Questionné par la police la veille dans une affaire de meurtre
Accompagné de son meilleur pote Alan Wass, Pete arrive. Et il a l’air plutôt détendu bien qu’il soit actuellement impliqué dans un affaire de meurtre, suspecté d’avoir passé la dose mortelle qui a tué la documentariste Robin Whitehead. La journée de la veille, il l’a passé dans un commissariat de Londres.
Pete ou l’esprit du rock
Quand Pete prend la guitare, le massacre commence. Les gens poussent avec une énérgie épouvantable. Même avec les jambes et les bras écrasés, ils hurlent ses chansons. Le videur ne sait plus où donner de la tête pour protéger le sex-symbol. La prestation est brève, Pete s’échappe après 30 minutes de show tonitruant, poursuivi par 10 groupies en chaleur. Pete Doherty est définitivement Rock’n Roll.
Source & Crédits photos : Michela Cuccagna pour StreetPress
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