Photos: Les Plastiscines à la Maroquinerie le 16 mars 2010

Dans la lignée de Bob Dylan et Little Richard… Non on déconne !

Avant de parler de ces “rockeuses”, petit prologue sur l’histoire du Rock:

Les racines du rock viennent de la musique afro-américaine, plus précisément du blues, qui récupéré par les blancs a eu beaucoup de mal à être accepté par la société américaine des années 1950. Le genre était contestataire pour des jeunes en guerre contre la morale fermée de leurs aînées

Après les années 60, les thématiques festives pleines de connotations sexuelles ont été remplacées par des chansons engagés et politiques. Bob Dylan devient le porte-parole de ce mouvement.

Puis viennent le Punk, la New-Wave, le Grunge, toujours contestataires et aujourd’hui les Plasticines, des gamines qui au lycée ont décidé parce que c’était cool de former un band.

Leur nouveau single B.I.T.C.H

Leur MySpace

Un groupe pour pédophiles et collégiennes

Aidées par Rock & folk toujours prêt à lancer des copies de groupes américains ou anglais, les filles deviennent des stars en 2007 et font Taratata, le Grand Journal etc…
Mais le soufflet des groupes parisiens pour ado retombe. Les médiocres Naast disparaissent comme leurs amis des Shades.

Alors qu’on croyait s’être débarrassé de ce rock présenté comme « la nouvelle scène française », comme Nike présente une nouvelle paire de basket, voilà que les Plasticines sont de retour, après un exil à Los Angeles où elles ont appris toutes les subtilités du marketing. Maintenant produites par Butch Walker (Avril Lavigne, Katie Perry), elles font une apparition dans la série-publicité Gossip Girls. Et en 2009 elles sortent « About Love »,une belle galette au titre juste un tantinet cliché.

Ce que c’est sûr c’est que les nanas sont très mignonnes: elles s’habillent à la mode, disent qu’elles aiment que la bière, et des filles qui aiment la bière c’est cool. StreetPress n’est pas tout à fait d’accord, car face aux punkettes de The Slits, aux hippies-girls de The Runaways ou aux plus contemporaines The Donnas, nos petites frenchy ne font pas le poids.

On leur laisse quand même le mérite d’être jolies et de tenir bien la scène avec un public composé autant d’amis des enfants que de petites collégiennes en furie.

Source et Photos: Michela Cuccagna / StreetPress