La Nakba 2011 – qui commémore « la Catastrophe » de la création de l'Etat hébreu – a été marquée par de très violents affrontement le week-end du 15 mai. A Jérusalem, la mort d'un adolescent de 16 ans a embrasé les quartiers arabes.
Dimanche 15 mai 2011 à Jérusalem Est. Les arabes-israéliens et les palestiniens commémorent dans le feu et les gaz lacrymogènes la « Nakba » – la Catastrophe – de la création de l’État hébreu.
Un mort à Jérusalem-Est Dans le quartier de Silouane (photos 1 à 5 ), les affrontements auraient fait au minimum 9 blessés et un mort, Milad Saïd Ayache 16 ans, tué par balle selon le Croissant Rouge. La police israélienne par l’intermédiaire de sa porte-parole Micky Rosenfeld parlait vendredi de « trois protestataires très légèrement touchés » et de trois policiers blessés . Les forces de sécurité israéliennes démentaient avoir fait usage de tirs à balles réelles.
A Issawiya (photo 9 et 10 ) de violents affrontements ont également eu lieu laissant derrière eux plusieurs voitures de calcinées. Le recueillement a cédé la place à la colère au village de Ras-El Amoud (photo 6 à 8) une fois la prière terminée . Au total, ce sont plus de 40 palestiniens qui ont été arrêtés à Jérusalem-Est.
Complot La Nakba 2011 a été marquée par de violents affrontements partout en Israël. Un arabe-israélien a tué un homme et détruit plusieurs véhicules en écrasant tout sur son passage à l’aide d’un camion à Tel-Aviv. A la frontière libanaise, dix manifestants qui essayaient de pénétrer le territoire on été abattus par des tirs tandis qu’à la frontière syrienne – calme depuis 1973 – Tsahal a du déployer des blindés et des hélicoptères de combat contre « l’invasion ». Le ministre de la défense Ehud Barak y voit « une provocation de Bachar Al-Assad destinée à détourner l’attention de la situation intérieure syrienne ».
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Première intifada La Nakba commémore l’expulsion de quelques 700.000 Palestiniens pendant la guerre de Palestine en 1948. La grande majorité d’entre eux n’ont pas eu le droit de revenir sur leurs terres à la fin de l’armistice prononcé en 1949. Depuis 1988 et la première intifada, la Nakba est commémorée dans les territoires occupés, à l’époque sous l’impulsion de l’OLP.
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