Report photo des concerts de Mai et Emmanuel Da Silva à l'Olympia (Paris), jeudi 11 février. Ca a été l'occasion pour StreetPress d'écouter les sons du nouvel album de Da Silva, La Tendresse Des Fous.
L’album photo du concert :
Pendant que vous vous prépariez pour fêter l’amour, la rédaction de StreetPress s’accordait un temps de réflexion avec la solaire Mai et les notes intimistes de Da Silva.
En première partie, Mai (la suédoise Johanna Wedin) nous a conduit avec sa voix délicate dans son monde de rêve.
Ensuite, c’est Da Silva qui monte sur scène. Un rock tendu, un mal de vivre emballés dans des paroles généreuses et un calme qui rassure.
C’est à 12 ans que Da Silva commence à gratter la guitare dans des groupes punks (Nevers ou Mad Coackroches). Sa barbe ayant poussé, il rencontre Cali à Brest. Cali l’invitera à ses premières parties ; ce qui lui permettra de se faire repérer par le label Tôt ou Tard. L’album Décembre En Eté se vendra à 110.000 exemplaires et lui vaudra un disque d’or en 2005. Beaux Jours à Venir, son deuxième album, va confirmer deux ans plus tard son succès.
La Tendresse Des Fous
La Tendresse Des Fous (sorti en septembre 2009) aura une exécution plus rigoureuse. Da Silva y est accompagné par des professionnels de la musique, comme le bassiste Daniel Benarosh, qui a souvent accompagné Souchon ou Delerme.
L’implacable solitude de Da Silva trouve dans ce dernier album sa meilleure expression. Les peines de l’artiste viennent prendre la place de celles des autres. Et même si le paradis est perdu, Da Silva nous aide à l’oublier avec ses notes.
Voir aussi sur le web :
Da Silva [myspace]
Mai [myspace]
Source: Michela Cuccagna | StreetPress
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