Report photo du concert Cymbals eat guitars au Scopitone (Paris), mardi 9 février. Une série de clichés signés Michela Cuccagna pour StreetPress.
Les photos du concert :
En voyant Cymbals eat guitars sur scène, une chose devient évidente : la musique indie rock des années 90, c’est vraiment bath! Et pourtant ces musiciens ont à peine plus de vingt ans. En les écoutant, on reconnaît tout de suite leurs principales influences : The Pavement, Flaming Lips mais dans certains sens aussi Modest Mouse. Ce qui est intéressant dans cette nouvelle génération de musiciens, avec un “M” majuscule (ici originaires de Staten Island, New York), c’est d’avoir incorporé tout le répertoire du passé avec sagesse et d’avoir retenu la leçon. Au début du projet, c’est, comme souvent, une histoire entre potes : Joseph d’Agostino (chanteur très doué, surnommé Ferocious pour son extrême attitude à percevoir la musique qu’il joue) et Matt Miller (le batteur) qui ont commencé en proposant des covers des Weezer au Lycée. En février 2008, le bassiste et le clavier ont rejoint les deux amis, après avoir répondu à une annonce postée par Joseph sur Craigslist!
Leur premier opus Why there are mountains est un album extraordinaire, composé de 9 tracks mélodiquement et structurellement parfaits. A signaler l’intelligent “and the hazy sea”. 6 minutes de bonheur où on entend la fender exploser dans tous les sens, ponctée en alternance du refrain violent et de passages plus doux. Street Press sait reconnaître les vrais talents et est prêt à parier sur le succès futur de ces teenagers.Source: Michela Cuccagna / StreetPress
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