Dans une enquête publiée le 18 octobre dernier, StreetPress révélait que le député LREM Jean-Baptiste Djebbari avait dîné avec l’un des principaux responsables du génocide au Darfour, le général Salah Gosh. L’élu nous a fait parvenir un droit de réponse.
Le 18 octobre dernier StreetPress publiait un article révélant que Carole Bureau-Bonnard, vice-présidente de l’assemblée nationale (LREM), et le député Jean-Baptiste Djebbari (LREM) avaient, quelques jours plus tôt, dîné à l’ambassade du Soudan avec l’un des principaux responsables du génocide au Darfour, le général Salah Gosh. Une enquête que vous pouvez retrouver ici.
Le député LREM nous a fait parvenir le droit de réponse suivant :
Réponse de Jean-Baptiste Djebbari à l’article intitulé « La vice-présidente LREM de l’Assemblée Nationale dîne avec l’un des responsables du génocide au Darfour »
Cet article appel de ma part les observations suivantes :
- je suis Président du groupe parlementaire amitié France-Soudan qui, à l’instar des 154 groupes interparlementaires à l’Assemblée Nationale, à pour objet de mettre en oeuvre, avec des parlementaires locaux, des actions de coopération culturelle, scientifique et patrimoniale entre les deux pays, notamment en lien avec la gestion de l’eau et la préservation du site archéologique de Kerma ;
- Monsieur l’ambassadeur du Soudan a invité les membres de ce groupe parlementaire, par l’intermédiaire du bureau de l’Assemblée Nationale, à un dîner dans les locaux de l’ambassade afin de permettre des échanges avec les diplomates soudanais en France sur ces sujets de coopération ;
- la liste des invités présents à ce dîner n’avait pas été portée à notre connaissance. J’ignorais donc parfaitement que Salah Gosh participerait à ce dîner qui n’a nullement été organisé en “catimini” ;
- je n’ai donc pas “dîné avec Salah Gosh” mais participé à un dîner organisé par l’ambassadeur du Soudan auquel Salah Gosh était présent, ce dont je n’avais nullement été informé au préalable ;
- ont été exclusivement été abordées au cours de ce dîner les questions de coopération culturelle, scientifique et environnementale entre la France et le Soudan et en aucun cas les questions de politique intérieure ;
- enfin, je tiens à rappeler que je suis pleinement engagé en faveur du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et condamne fermement tout acte violant ces droits et libertés.
Jean-Baptiste Djebbari