Frédéric Boccaletti est candidat pour le FN dans le Var. En 2000 il était condamné « pour violences en réunion avec arme ».
Le slogan de Marine Le Pen à la présidentielle promettait une « France apaisée ». Pourtant le Front National a investi pour les législatives un candidat au sang chaud. Et c’est peu dire ! Frédéric Boccaletti, candidat dans la 7e circonscription du Var, a été condamné en 2000 pour « violences en réunion avec arme » à l’encontre de 5 jeunes de Six-Fours-les-Plages (83).
Pose ton gun !
A l’époque Libération s’était fait écho de cette affaire. Au départ une altercation où s’échangent des mots doux : « sales nègres », lancent les uns. « Sales fachos », lâchent les autres.
Débute ensuite une course poursuite en voiture. Les jeunes se seraient, selon les militants d’extrême droite, procurés une batte de baseball. En réaction, Boccaletti sort un gun (il n’a pas de permis de port d’arme) qu’il passe à son acolyte. Ce dernier tire, dit-il, « en l’air ». Sauf que des impacts de balles sont découverts à 1m60 et 1m20 du sol. Il est finalement condamné à 1 an de prison, dont 6 mois ferme.
De nombreuses casquettes
Une condamnation qui ne semble pas nuire à sa carrière politique. Car Boccaletti est aussi un cumulard. Il est conseiller municipal, conseiller régional et conseiller communautaire. Des mandats électifs auxquels s’ajoutent ses fonctions au sein du FN : secrétaire départemental de la Fédération du Var, secrétaire général du groupe FN au Conseil régional et membre du Comité central du parti. Excusez du peu.