L’ACAT a publié un rapport d’enquête sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu'il existe de graves défaillances dans les enquêtes judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières.
Souvent, voire dans la très grande majorité des cas, lorsqu’un policier se retrouve sur le banc des accusés, celui-ci bénéficie de certaines souplesses. Par exemple, dans des affaires graves de viols ou de violences, tous citoyens lambdas sera mis en détention provisoire. Les policiers, eux, seront laissés en liberté.
« Si les policiers ne sont pas en détention provisoire, pourquoi les citoyens le seraient davantage ? » interroge Aline Daillère.