Comment est venue l’idée de la pétition ?
Il n’y a pas très longtemps. Quand les convocations chez le juge et par la police ont commencé, on s’est dit que c’était le bon moment. On voulait créer une plateforme où les gens pouvaient venir exprimer leur soutien facilement. Les premières 24h, on a recueilli plus de 1.000 signatures.
Christian Estrosi t’a attaqué en justice. Où en est la procédure ?
La procédure est toujours en cours et je devrais comparaître devant le tribunal dans les prochains mois. Christian Estrosi m’attaque pour diffamation et atteinte à la dignité d’un haut fonctionnaire. Je risque du sursis et/ou une amende. Ça commence à faire beaucoup pour toute cette histoire. Et puis c’était il y a 2 ans.
Est-ce que tu regrettes d’avoir fait cette chanson ?
Non ! D’abord parce que je trouve qu’artistiquement, c’est un de mes meilleurs morceaux. Puis surtout, parce que l’idée ce n’était pas d’attaquer Christian Estrosi. Je fais de la musique moi, je ne fais pas de la politique. Cette chanson, c’est un délire de pote ! Quand j’ai appris que Christian Estrosi n’avait pas de diplôme, je me suis dit que ce serait un bon personnage pour une chanson. J’avais envie de lui faire une sorte d’hommage ! On s’est retrouvé un après-midi avec un pote. Dès que j’ai entendu le beat de Weedim, je me suis dit que c’était le bon et je me suis mis à écrire.
Tu sens une pression de la municipalité autour de toi à Nice ?
Non et de toute façon, je n’habite pas à Nice même ! Récemment Nekfeu est repassé à Nice, et je suis monté sur scène avec lui pour une chanson [contrairement à 2015, où il n’avait pu monter sur scène, ndlr.]. Ça s’est bien passé mais c’était un producteur privé. Après pour tout ce qui est associatif, je ne suis pas le bienvenu.