Geeks, hipsters ou amoureux de la nature, à chacun son sport de rue et à chaque spot sa discipline. Alors dimanche ce sera plutôt Quidditch porte de Versailles ou tractions au square Eugène Varlin ?
Où ? Bercy (Paris 12e), La Défense et Montmartre sont les trois plus gros spots.
Quoi ? Le Street Golf, né en Allemagne dans le courant des années 90, a débarqué en France au début des années 2000. « Le but est le même qu’au golf, finir un parcours avec le moins de coups possible » explique David, un des fondateurs de Paris Street Golf. Ni interdit, ni autorisé, ils doivent parfois jongler avec les Parisiens. « Au début, certains se faisaient jeter des cailloux », se souvient David.
Les règles du jeu ? Du côté de Paris Street Golf, cinquième du dernier Championnat de France, les long-boards remplacent les voiturettes et les clubs sont accrochés au sac à dos. Les golfeurs de rue doivent d’abord trouver un spot où les passants ne sont pas trop nombreux. Ensuite, il faut imaginer un parcours. « On fait des neuf trous, généralement pas très étendus » explique Astrid de Paris Street Golf. Les trous sont remplacés par des objectifs : poubelles, arbres ou lampadaires, n’importe quelle cible peut faire l’affaire.
Pour qui ? Trois équipes se disputent le pavé de panam : le 19e trou, Paris Street Golf et Los Golfos. Niveau prix, le Street Golf est accessible à tout le monde. « Les clubs, d’occas’, tu en as pour 10 euros, et une balle coûte un euro », détaille David. Pour autant le sport ne s’est pas entièrement démocratisé : la plupart des pratiquants, la trentaine, travaillent dans les domaines de la com’, du design ou de l’art.
Parole de coach : « A chaque fois qu’on est fracasse, on joue trop bien », rigole Lionel, le doyen de Paris Street Golf, après un swing parfait.
A chaque fois qu’on est fracasse, on joue trop bien
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