10/12/2013

Parkour

Par Matthieu Bidan

Geeks, hipsters ou amoureux de la nature, à chacun son sport de rue et à chaque spot sa discipline. Alors dimanche ce sera plutôt Quidditch porte de Versailles ou tractions au square Eugène Varlin ?

Où ? Bercy (12e), Le Quai Saint-Bernard (5e) et Métro Olympiades (13e) sont les spots de Parkour Paris.

Quoi ? « Le Parkour, c’est la voie de l’efficacité, il faut essayer de franchir tous les obstacles qui se présentent », explique Thibault Granier, le fondateur de Parkour Paris. La discipline a été popularisée dans les années 2000 par les « Yamakasi » et leur film sorti en 2001. Mais c’est David Belle, acteur et sportif, qui avait créé la discipline au début des années 90. « À Paris, on a la chance d’être à l’endroit où le Parkour est né », se réjouit Thibault.

Les règles du jeu ? Les élèves forment plusieurs groupes, sous l’oeil concentré des coachs et enchaînent les mouvements : « Passe-muraille » sur une paroi, « planche » sur un muret, ou « saut de précision » sur une pierre. « Tant que je dis pas stop, ça continue. Le premier qui vomit a perdu » balance Thomas, un des coachs, alors que les efforts commencent à être douloureux.

Pour qui ? « La pratique ne se limite pas aux jeunes de 16 ans qui habitent en banlieue », assure Thibault. Dans les rangs des amateurs de Parkour, les styles et les âges varient : l’étudiant en jogging gris XXL côtoie un ingénieur grisonnant à lunettes. Le plus jeune de la bande a 16 ans, le plus âgé en a 57.

Parole de coach : « C’est bien de faire le buzz sur internet avec des vidéos, mais si tu ne dures pas, tu n’as rien compris. Notre devise, c’est être et durer » lance le co-fondateur de Parkour Paris.

Le premier qui vomit a perdu

Notre devise, c’est être et durer

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