En un an, une quinzaine de tirs « anonymes » visant des personnes immigrées ont été répertoriés par la police suédoise. La psychose gagne Malmö où les immigrés organisent des milices.
Le casting
Un tireur fou âgé de 20 à 40 ans. D’après la police, il pourrait être accro au jeu de tir Counterstrike puisqu’il utilise l’arme proposée par le jeu vidéo.
Le genre
Un thriller de Tom McLoughlin inspiré d’un FPS
Le décor
Malmö, ville de 300.000 habitants dont un tiers sont immigrés.
L’intrigue
Scène 1 Première fusillade du tireur embusqué
Le 10 octobre 2009, le sniper vise un homme immigré dans son véhicule. Une jeune femme suédoise assise à côté de lui est atteinte. Elle meurt sur le coup.
Scène 2 Des motivations racistes
Le tireur prend ensuite pour cible une mosquée, un bureau de police et un groupe d’hommes d’origine africaine. La police privilégie la piste raciste dans une ville où les groupuscules d’extrême-droite sont légion.
Scène 3 La police déploie l’artillerie lourde
Samedi dernier, un commerçant iranien attaqué parvient à voir le visage de son agresseur. Les enquêteurs isolent son ADN. La police de la ville de Malmö demande aux habitants de rester calmes. Un hélicoptère équipé d’une caméra infrarouge survole Malmö pour sécuriser les rues.
Scène 4 la chasse à l’homme s’organise
Convaincue que la police ne parviendra pas à arrêter le tueur fou, une milice composée d’immigrés lance des patrouilles pour mettre la main sur le sniper. Les forces de l’ordre condamnent cette “aide” hors la loi. Pour marquer sa désapprobation, le parti d’extrême droite SD promet de récompenser toute personne contribuant à la localisation ou a l’arrestation du tireur.
Secrets de tournage
Cette affaire rappelle celle du “tueur au laser”. Entre août 1991 et janvier 1992, John Ausonus avait tiré sur onze personnes d’origine étrangère, tuant l’une d’elles. Le sniper raciste, qui ciblait ses victimes avec un fusil à visée laser, avait créé la panique à Stockholm.
Source: Kim Biegatch | StreetPress