Les gendarmes sont intervenus ce matin pour évacuer de force la raffinerie de Grandpuits occupée par des salariés grévistes. Il y a trois blessés: les manifestants envisagent de « faire opposition de façon juridique ».
L’État a réquisitionné tôt ce matin la raffinerie de Grandpuits, un des douze sites de transformation bloqués depuis plusieurs jours. Dès 9h, les gendarmes ont rétabli l’accès par la force. Trois membres du « cordon citoyen » qui s’était formé pour défendre le « droit de grève » des salariés de Total ont été blessés.
Une entrave au droit de grève
Le coordinateur CGT du groupe Total, Charles Foulard, a dénoncé une «entrave au droit de grève», le préfet de Seine-et-Marne ayant ordonné la réquisition « au nom des intérêts de la défense nationale ». « Ce qui vient de se passer est extrêmement grave » a-t-il souligné. Les grévistes envisagent maintenant de « faire opposition de façon juridique ».
Cette réquisition intervient dans un contexte pour le moins tendu : à la veille des vacances de la Toussaint, le ministre de l’Energie, Jean-Louis Borloo, a reconnu que 20% des stations-service françaises sont à sec.
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Charles Foulard appelle à une réaction citoyenne
Source: Kim Biegatch | StreetPress
Crédit photo de une: Benjamin Gans | StreetPress
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