L'un des mafieux les plus recherchés du Mexique, le trafiquant de drogue présumé El Grande a été arrêté. Il était en guerre depuis des mois pour le contrôle du cartel des Beltran Leyva, décapité en décembre 2009.
1. Les faits
Les commandos de marine de l’armée mexicaine ont arrêté dimanche dans l’Etat de Puebla (centre du Mexique) Sergio Villarreal Barragan. Chef présumé du cartel de la drogue Beltran Leyva, il était l’un des hommes les plus recherchés du pays.
“El Grande”, n’a opposé aucune résistance à son arrestation a précisé le porte-parole du gouvernement chargé des questions de sécurité, Alejandro Poire. L’opération a impliqué 30 membres des commandos de marine, cinq véhicules et un hélicoptère.
2. La vidéo
3. Le Contexte
El Grande faisait partie de la vingtaine de chefs des “narcos” dont la tête était mise à prix pour 2,2 millions de dollars par le gouvernement mexicain. La guerre des gangs pour le contrôle du cartel de la drogue des frères Leyva a fait des dizaines de morts.
Son arrestation est le quatrième coup dur infligé aux cartels de la drogue en un an. Pour le porte parole du gouvernement, Alejandro Poire : « La capture de Villareal Barragan, alias “El grande” est un nouveau et sévère coup porté au crime par le gouvernement fédéral, étant donné la stature et la dangerosité de cette personne qui fait partie d’une des organisations criminelles les plus étendues du pays, organisation qui est aujourd’hui profondément affaiblie. »
Déjà, Le 16 décembre 2009, le chef de ce même cartel, Arturo Beltran Leyva, avait été tué dans un raid. Le 29 juillet dernier, c’est au tour du numéro trois du cartel de Sinaloa, Ignacio “Nacho” Coronel, d’être abattu. Enfin, le 30 août, la police annonçait la capture d’Edgar Valdez Villarreal, alias “La Barbie”, un des principaux hommes de main présumés du cartel Beltran Leyva.
“El Grande” a fait l’objet d’au moins sept enquêtes pour trafic de drogue présumé et crime organisé. Ces quatre dernières années, le bilan de la guerre entre cartels pour le contrôle du trafic de drogue a atteint 28.000 morts, entre règlements de comptes et fusillades contre les forces de l’ordre.