En ce moment

    25/02/2013

    Woerth, Daubresse, Ollier... Ils aiment tous le street art !

    Vidéo : Quel est votre street artiste préféré ?

    Par Robin D'Angelo

    « Oui, j'aime le street art », s'exclame l'UMP Olivier Dassault, tandis qu'Eric Woerth vante le talent du graffeur Speedy Graphito. En 2013, le street art fait recette au Palais Bourbon… mais à certaines conditions.

    1 Les faits

    Lundi soir sur Radio Campus Paris, StreetPress organise une Matinale Politique consacrée au Street Art . Parmi les questions que nous allons nous poser : Les politiques sont-ils de véritables soutiens au Street Art ou… des hypocrites ? Pour tout savoir sur le programme de l’émission et les invités, cliquez ici .

    2 Le contexte

    « Parcours touristique dédié au graffiti » , fresque pour décorer le fronton des mairies, des écoles ou même des maisons de retraite …. Depuis une dizaine d’années, les mairies se servent du Street Art pour attirer les touristes – comme dans le 20e arrondissement à Paris , ou plus simplement pour décorer les bâtiments municipaux.

    Si vous êtes un sale troll, vous trouvez ça paradoxal puisque que le Street Art s’est construit dans la rue, contre la police et les institutions. Pire encore, les jolis collages et les pochoirs des street artistes ont souvent un message subversif. Autant d’arguments franchement peu compatibles avec l’institutionnalisation du Street Art par les pouvoirs publics.

    A l’Assemblée Nationale , on a voulu mesurer le degré d’institutionnalisation du Street Art. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas été déçu. Car (presque) tous les députés aiment le Street Art et ont un graffeur chouchou dans leur circo.

    3 La question de StreetPress

    Quel est votre street artiste préféré ?

    L’harmonie des couleurs, le style, la justesse du trait…

    Allez voir à Prague ou en Europe Centrale, vous verrez de très belle chose en matière de graff’

    4 La réponse des députes

    Olivier Faure – PS –Seine-et-Marne : « Si je vous dis Basquiat, ça va être un peu vieux non ? Moi je connais quelqu’un qui s’appelle Noël H, qui est un artiste seine-et-marnais »

    Eric Woerth – UMP – Oise : « Y’a Speedy Graphito, y’a des gens comme ça. Y’a un certain nombre de gens qui font des choses très bien, qui évoluent d’ailleurs. [A Chantilly] on a essayé d’organiser les choses, car ça ne sert à rien de les effacer. Autant que ce soit bien, et laisser un certain nombre les faire tout à fait correctement. »

    Olivier Dassault – UMP – Oise : « Oui j’aime le Street Art. Je vais vous montrer une ou deux photos dans mon téléphone (…) Il faudrait pouvoir les découper, car à partir du moment où c’est sur un mur, il faudrait casser le mur et pouvoir transporter le mur… Ou alors le reproduire sur une toile… »

    Patrick Ollier – UMP – Hauts-de-Seine « Il y a des œuvres d’artistes exceptionnelles. L’harmonie des couleurs, le style, la justesse du trait… »

    Marc-Philippe Daubresse – UMP – Nord : « Je n’ai pas de nom car c’est des styles qu’il faut donner. Allez voir à Prague ou en Europe Centrale, vous verrez de très belle chose en matière de graff’. »

    A partir du moment où c’est sur un mur, il faudrait casser le mur et pouvoir transporter le mur

    Moi je connais quelqu’un qui s’appelle Noël H, qui est un artiste seine-et-marnais

    Cet article est en accès libre, pour toutes et tous.

    Mais sans les dons de ses lecteurs, StreetPress devra s’arrêter.

    Je fais un don à partir de 1€
    Sans vos dons, nous mourrons.

    Si vous voulez que StreetPress soit encore là l’an prochain, nous avons besoin de votre soutien.

    Nous avons, en presque 15 ans, démontré notre utilité. StreetPress se bat pour construire un monde un peu plus juste. Nos articles ont de l’impact. Vous êtes des centaines de milliers à suivre chaque mois notre travail et à partager nos valeurs.

    Aujourd’hui nous avons vraiment besoin de vous. Si vous n’êtes pas 6.000 à nous faire un don mensuel ou annuel, nous ne pourrons pas continuer.

    Chaque don à partir de 1€ donne droit à une réduction fiscale de 66%. Vous pouvez stopper votre don à tout moment.

    Je donne

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER