Bilin, Cisjordanie – 21 janvier. Ils étaient 150 vendredi 21 janvier à faire face aux soldats israéliens dans le village de Bilin, à quelques kilomètres de Ramallah. C’est ici, dans la Cisjordanie occupée, non loin de l’implantation israélienne de Modiin Illit, que se retrouvent, chaque fin de semaine un cortège hétéroclite de manifestants: villageois et militants palestiniens, Israéliens de gauche, et anarchistes venus de l’étranger.
Un jugement de la Cour Suprême israélienne, un autre de la Cour Internationale de la Haye sont brandis par les protestataires qui demandent que le tracé de la barrière de séparation soit modifié: Actuellement, la barrière passe entre le village de Bilin et ses terres cultivables.
Vendredi, cela faisait 5 ans que le rituel des manifs hebdomadaires avait commencé. 2 semaines plus tôt, les Palestiniens clament qu’une personne a trouvé la mort après des tirs de gaz lacrymogènes, ce que dément l’armée israélienne.
Les manifestants commencent à s’équiper en masques à gaz
Pour l’armée, le même scénario se reproduit au fil des semaines: “Les manifestants s’approchent de la barrière et essaient de la faire tomber. Du coup nous n’avons pas d’autre choix que de nous montrer et de défendre la barrière. Alors, il comment à lancer des pierres”, explique-t-on à la BBC du côté des militaires.
Ce vendredi, lors du reportage de StreetPress, des salves de gaz lacrymogènes ont encore été tirés sur les manifestants, dont certains commencent à s’équiper de masques à gaz.
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